Fumer augmente de manière significative les risques post-opératoires. Pour les prévenir il faudrait que les 2 millions de fumeurs qui subissent chaque année une intervention chirurgicale arrêtent (au moins) de fumer 6 à 8 semaines avant et 3 semaines après.
Selon les experts de la conférence sur le tabagisme "périopératoire", un tel arrêt réduit sensiblement le risque d'un passage en réanimation après l'intervention et diminue la durée de l'hospitalisation de deux à trois jours, ce qui ferait aussi baisser les coûts supportés par l'Assurance Maladie.
Les fumeurs ont en effet un risque deux fois plus élevé d'être transféré dans un service de réanimation, un risque deux à trois fois plus élevé d'infection et d'accident cardiaque. Il faut y ajouter les complications de cicatrisation.
Les enfants de fumeurs, exposés au tabagisme de leurs parents présentent aussi des risques aggravés.
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