C'est par hasard que l 'efficacité du chlorhydrate de bupropion (nom générique du Zyban) comme aide à la cessation a été découverte. Après la commercialisation aux Etats-Unis de l'antidépresseur Wellbutrin des médecins ont remarqué que certains de leurs patients avaient aussi cessé de fumer. Glaxo Wellcome a fait realiser une enquête qui a conclu que le Wellbutrin aidait au sevrage. Francis Thomson explique pourquoi:
"Tout comme la nicotine, ce médicament a un effet sur deux types de « circuits » dans le cerveau : ceux reliés à la dopamine (associée au bien-être), et ceux reliés à la noradrénaline (associée à l'enérgie et à la concentration). Chez le fumeur dépendant, des doses régulières de nicotine sont devenues nécessaires pour rétablir des niveaux ressentis comme normaux de ces deux substances.
En adoucissant le manque de dopamine et de noradrénaline, le Zyban soulage donc les symptômes de sevrage en s'attaquant à leur cause biologique."
Selon les statistiques diffusées par l'Office Français des Drogues et Toxicomanies, le Zyban est aujourd'hui prescrit en France depuis septembre 2001 à moins de 10% des personnes qui arrêtent de fumer avec une aide médicamenteuse.
Il y a des contre-indications (le zyban ne doit pas être prescrit aux jeunes en raison de ses effets potentiels sur des tendances suicidaires) et des effets secondaires mais il peut être un soutien.
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