Un article de Cherif Faye, publié dans SUD QUOTIDIEN.
Source: www.sudonline.sn
Cherif FAYE | SUD QUOTIDIEN , samedi 3 janvier 2009 | 967 Lectures
Les gens fument toujours autant, malgré le danger reconnu au tabac qui fait des ravages dans la société. En France par exemple, ils fument plus, dit-on, l’interdiction de le faire dans les lieux publics depuis déjà un an. Une raison pour les mutuelles de mettre en place des programmes personnalisés pour aider certains à s’en sortir.
La consommation de cigarettes ne diminue pas dans le monde, malgré les tentatives de dissuasion. Elle va crescendo. Dans toutes les contrées où elles sont disponibles, les cigarettes font la bonne affaire des commerçants, tellement elles sont demandées, malgré le danger inhérent à leur abus. En France par exemple, malgré l’entrée en vigueur d’une loi interdisant de fumer dans les lieux publics (cafés et restaurants), rien n’a changé. « Les français fument toujours autant et le nombre de paquets de cigarettes vendus est lui aussi similaire au nombre vendu en 2004, soit 54 milliards », nous apprend-on sur le site melty.fr, malgré les maintes campagnes.
En regardant le phénomène de très près, la question que l’on semble pouvoir se poser, est pourquoi diable les gens s’entêtent-ils de fumer ? La réponse ne peut pas venir des fumeurs eux-mêmes. Généralement, ceux qui se décident à vouloir se débarrasser de cette habitude contractée à l’adolescence rencontrent beaucoup de difficultés pour le faire. « Quand je décide de cesser de fumer au lendemain, c’est le jour où je fume plus de cigarettes », regrette un fumeur anonyme. Pour le cas des fumeurs français, le même site nous apprend que la loi les « oblige » à aller « griller leurs cigarettes à l’extérieur ». Et ils en fument plus encore, deux à trois, avant de rentrer à l’intérieur.
Cette situation a fait que des associations de lutte contre le tabac demandent de nouvelles mesures contre la consommation active du tabac. « La Mutuelle Générale, partenaire de l’Office Français de prévention de Tabagisme (OFT) depuis 2004, a proposé à ses adhérents la prise en charge des substituts nicotiniques, par un remboursement de 50 Euros en complément de la sécurité sociale, mais aussi, un accompagnement personnalisé », a souligné le même site. Ce nouveau programme aurait fait ses preuves avec un taux d’arrêt de 53 % de ses utilisateurs.
Au Sénégal, les mêmes difficultés sont éprouvées par les fumeurs qui souffrent du manque de législation dans ce domaine, malgré le fait qu’ils soient bien conscients que le tabac tue. Dans la mesure où la nicotine constitue l’hameçon qui retient les fumeurs, ne serait-il pas légitime de l’interdire dans la composition des cigarettes qui tuent des millions d’individus dans la planète ?
(Source :Melty.fr)
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