Dès le lancement d'ATCRI à Durban en novembre 2008 les francophones n'avaient pu que constater avec tristesse la faiblesse des textes en français, bourrés de fautes de syntaxe et d'orthographe, visiblement produits par un robot ans aucune révision par une personne ayant une connaissance suffisante de la langue française.
Un an plus tard on doit constater que la situation ne s'est pas améliorée: malgré l'obtention de crédits substantiels, les pages en français sur le site d'ATCRI demeurent moins nombreuses que les textes en anglais et les fautes persistent.
Quelle serait la crédibilité d'ATCRI si les pages en anglais étaient -elles aussi- bourrées de fautes? Pourquoi persister à massacrer ainsi la langue française? Pourquoi ne pas confier leur révision et l'élaboration des textes en français à quelqu'un qui sache écrire le français?
Un tel mauvais traitement inciterait à penser que les activistes anglophones ne se soucient aucunement de communiquer en français malgré leur volonté affichée d'avoir une approche bilingue.
Pour tous ceux et toutes celles qui, en Afrique, aiment et respectent la langue française on ne peut qu'espérer -sans se faire trop d'illusions?- un changement de comportement de la part des responsables d'ATCRI.
Certains regretteront peut-être que nous en fassions ainsi publiquement le constat mais cette situation perdure depuis un an et "sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur". Nous serons les premiers à féliciter ATCRI si des changements positifs -que nous souhaitons ardemment- se produisent dans ce domaine.
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