Je relis l'article d'Hervé Kempf publié le 26 octobre dans Le Monde ("une forêt de journaux écologistes pousse à l'écart des grands groupes de presse") et je regarde ce qu'ils offrent sur internet en prenant pour hypothèse -pessimiste mais réaliste- qu'ils n'offrent quasiment rien.
Commençons par l'Ecologiste, édition française depuis 2000 du britannique The Ecologist fondé en 1970 par Ted Goldsmith: on trouve en ligne la photo de couverture, le sommaire de chaque numéro, mais aucun autre contenu.
Alors que l'immense majorité des journaux et magazines proposent gratuitement leur contenu sur le net, pourquoi cette réticence à partager de la presse écolo? Les plus circonspects offrent au moins l'accès au contenu des anciens numéros: là rien du tout.
Est-ce qu'une telle attitude incite les internautes à s'abonner? j'en doute.
On pourrait espérer la mise en ligne de quelques articles voire de portions d'articles pour aguicher le lecteur. Non. Circulez. Il n'y rien à lire.
Cette situation est d'autant plus surprenante que The Ecolgist offre en ligne tout ce que je viens d'énoncer: des extraits d'artices du numéro le plus récent et tous les articles passés en libre accès avec classement thématique.
Vérité de ce côté du Channel et erreur au delà?
Je suis encore plus perplexe en découvrant lors d'une seconde visite que sur son site personnel Teddy propose un grand nombre des articles qu'il a publié en français.
Pourquoi ce qui est publiable sur son site perso ne l'est-il pas sur le site du magazine?
Question à poser à Zac Goldsmith, Editeur de The Ecologist puisque je ne trouve pas l'email de Teddy.
A suivre.
The Ecologist m'a répondu qu'ils ne sont pas responsables de l'édition française (ou des autres éditions étrangères).
J'ai transmis ma question à l'adresse email qu'ils m'ont indiquée.
A suivre
Rédigé par : philippe | lundi 20 décembre 2004 à 16:47