Un calcul simple que bien peu de gens semblent faire. Tandis que le New York Times explique pourquoi les primes AIG ne sont pas qualitativement "marginales" pour l'opinion publique: elles sont le symbole de tout un système de remuneration tout à fait abusif qui doit être modifié mais évidemment tous ceux qui en profitent (en ont profité, voudraient en profiter) ne l'entendent pas ainsi. C'est pourtant une condition essentielle de la crédibilité d'Obama et une contradiction évidente entre ses conseillers qui viennent de ces milieux boursiers et le bon peuple qui voit les licenciements continuer avec des millions de gens dans la précarité plus tous ceux dont les économies ont fondu face a une poignée de superprivilégiés qui resteraient intouchables. Apparemment Christine Lagarde le comprend aussi. Au dela des "primes" c'est l'ensemble du système de rémunération (et de taxation) en place pour les super-privilégiés qui est à changer. Le billet dans Libé, intitulé Impudence exprime le sentiment de frustration mais tout reste à faire pour changer le système et il faudra passer par la loi. Voir aussi "Mauvaises actions pour les patrons" qui pointe quelques entreprises qui licencient alors qu'elles offrent des super-primes à leurs dirigeants: Total, Sanofi-Aventis, Cap Gemini...
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