Chaque année ce sont des milliards de
dollars en profits des ventes des produits
de tabac qui s’envolent vers les pays
riches en provenance des pays pauvres.
Ainsi, on estime que 9 milliards de dollars
s’envolent en direction des USA, 6
milliards vers le Royaume Uni, et 2
milliards vers le Japon
Selon une récente étude produite par l’Association Médecins pour un Canada Sans Fumée, une taxe supplémentaire de 1% prélevée sur ces transferts internationaux mettrait à la disposition des gouvernements 18 milliards de dollars par an pour, financer la mise en application de la CCLAT.
Cette trouvaille, s’apparentant à une taxe parafiscale, s’adresse aux pays en voie de développement, notamment l’Afrique qui est dépourvue de moyens pour faire face à l’épidémie du tabagisme.
A
titre d’exemple, 219 milliard
de dollars provenant des
bénéfices tirés des produits
du tabac en Afrique partent chaque
année pour la capitale du Royaume-Uni,
enrichissant quelques 300 actionnaires
de BAT.
Cette somme constitue la
cotisation cash versée par les fumeurs
de l’Afrique l’Ouest à l’industrie du tabac.
C’est pourquoi les délégués africains doivent s’appuyer sur cet argument pour que la présente conférence des parties institue une taxe supplémentaire sur les bénéfices des multinationales des produits du tabac, qui spolient quotidiennement notre continent, nous laissant démunis face aux défis à relever en matière de santé publique et de politique de contrôle du tabac.
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