Lire la suite "Le guide de la maison écologique (réédition 2009)" »
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Dormir à 16 degrés est meilleur
pour la santé et peut faire économiser jusqu'à 100 euros par an.
Une douche utilise 4 à 6 fois
moins d'eau qu'un bain.
En branchant le lave-vaisselle et
le lave-linge sur un réseau d'eau chaude solaire on peut économiser jusqu'à 80%
de l'énergie habituellement consommée.
Les lampes basse consommation,
dites LBC ou fluo-compactes durent 6 à 8 fois plus longtemps et ont une
consommation 5 fois moindre que les lampes à incandescence.
Une maison individuelle en pleine
nature aura plus d'impact sur l'environnement qu'un petit ensemble urbain.
Une majorité de Français se
déclarent prêts à construire une maison en bois... mais à peine 5% le font, 10%
en Alsace, 80% dans les pays scandinaves.
Les températures recommandées
sont de 19 degrés dans les pièces à vivre et 16 degrés la nuit dans les
chambres à coucher.
Une seule ampoule LBC de 23 W
épargne 620 kWh durant son existence.
Dans un logement de 80m2 il y a
en moyenne 23 ampoules. Une seule ampoule halogène consomme autant que toutes
les autres.
Un sèche-linge consomme deux fois
plus qu'un lave-linge. Vive la corde à linge.
Une lessive à "basse
température" (30/40) consomme 3 fois moins d'énergie qu'un cycle à 90
degrés.
Baisser la température du
chauffage de 1 degré représente une économie de 7% de la facture de chauffage.
Installé dans une pièce a 23
degrés un réfrigérateur consomme 38% de plus que dans une pièce a 18 degrés.
L'encrassement de la grille
arrière du réfrigérateur double sa consommation électrique. N'oubliez pas de la
nettoyer au moins une fois par an.
4 cm de givre dans le
réfrigérateur double sa consommation électrique: veillez à le dégivrer si la
glace s'accumule.
Rédigé à 21:06 dans Le saviez-vous? | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
“Pour bien
disposer une maison, il faut avoir égard à la région et au climat où on veut la
bâtir”.
Ce précepte de
bon sens était ainsi formulé au 1er siècle avant JC par l’architecte romain
Vitruve dont les livres sont considérés comme les plus anciens traités
d’architecture qui nous soient parvenus.
Lorsque l’on ne
dispose par d’une source d’énergie artificielle pour chauffer un édifice on est
obligé de tenir le plus grand compte du “climat” local, de l’orientation du
terrain où l’on veut bâtir, de l’ensoleillement, des vents dominants, des
variations de température, de la fréquence des pluies, de l’enneigement, de la
présence d’arbres, etc.
Toutes les
architectures traditionnelles visent à tirer parti du climat et à y adapter le
bâtiment. Les maisons bioclimatiques d’aujourd’hui ont le même souci.
D’une manière
générale elles vont donc chercher à profiter de l’énergie solaire -mais aussi à
s’en protéger- tout comme elles vont chercher à se protéger des vents froids
-ou chercher à profiter de courants d’air pour refroidir une atmosphère trop
chaude.
L’architecture
intérieure du bâtiment sera elle aussi influencée voire dominée par la façon
dont les caractéristiques climatiques peuvent servir le mode de vie des
habitants: où ont-ils besoin de lumière, de chaleur, à quel moment de la
journée?
Ce respect de l’environnement s’exprimera également dans le choix de matériaux et de techniques les plus respectueux possibles de la nature dans une optique de développement durable et d’utilisation d’énergie renouvelable.
Un exemple récent: la maison Percotte
Rédigé à 21:03 dans Différents types de maisons, Maison bioclimatique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans les années
1980, en Suède et au Danemark, la construction d’immeubles à basse consommation
énergétique est devenue obligatoire et les moyens d’y parvenir ont été
développés: isolation renforcée, minimisation des pertes de chaleur, vitrages
isolants et récupération de chaleur par la ventilation.
C’est lors d’une
visite en mai 1988 à l’Université de Lund (en Suède) que le Pr Bo Adamson a eu
l’idée du concept sur lequel il a continué de travailler avec le Pr Wolfgang
Feist à Darmstadt.
Ils décident de
tester leur théorie par la construction d’un petit immeuble passif (Passiv Haus
en langue allemande), finalisée en octobre 1991. Cet immeuble habité par 4
familles a servi à vérifier les hypothèses relatives aux économies possibles: la
première année la consommation du bâtiment passif comparée à un immeuble
traditionnel était seulement de 8%. Dans les années suivantes elle a diminué à
5% impliquant 95% d’économie. La consommation était si faible que les autres
scientifiques avaient peine à le croire.
L’étape suivante
a été de réussir à baisser les coûts de construction du bâtiment passif.
En Allemagne
l’équipe du Passivhaus Institut y est parvenue comme en témoigne le nombre
croissant de constructions passives: 300 réalisations en Allemagne en 1999,
1000 en 2000 et presque 7000 en 2006.
Les réalisations sont diverses: immeubles collectifs, maisons individuelles, bureaux, écoles et les habitants sont unanimes: ces maisons sont très confortables et agréables à vivre.
Pour en savoir davantage, l'excellent blog belge Passive Aventure
Rédigé à 21:00 dans Différents types de maisons, Maison passive | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bien souvent,
l’évocation d’une maison de paille fait penser au conte des trois petits
cochons dans lequel la maison s’envole. Heureusement, la réalité est loin de
tout cela même si la paille n’a pas encore fait en France l’objet d’une
procédure officielle de certification contrairement à de nombreux autres pays
(la Grande-Bretagne par exemple).
Cette absence de
reconnaissance n’a pas empêché de nombreux auto-constructeurs d’avoir recours à
la paille pour construire leur maison et de s’organiser pour échanger
informations et conseils.
Vous pouvez ainsi
consulter sur Internet les sites des associations Empreinte et Les Compaillons
(Réseau Français de la construction en paille) qui ont lancé une enquête afin
de recenser les maisons construites en paille.
Ils fournissent
aussi des liens vers plusieurs blogs où les autoconstructeurs expliquent en détail
comment ils ont procédé.
L’utilisation
industrielle de la paille comme matériel de construction s’étant beaucoup
développée en Angleterre on ne sera pas surpris de voir une entreprise
d’origine anglaise (Stramit) contribuer à l’éclosion d’usines en
partenariat/franchise dans d’autres pays, dont peut-être bientôt un projet en
France près de Chateauroux.
Objectif: au
minimum 500.000m2 de panneaux de paille compressée, soit la valorisation de près
de 11.000 tonnes de pailles locales.
En savoir plus:
www.habitat-ecologique.org/paille1.php
www.compaillons.org/index.html#blog
www.stramit-int.com (en anglais)
Rédigé à 20:55 dans Différents types de maisons, Maison en paille | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C’est une maison
qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
Si la maison
bioclimatique et la maison passive sont des maisons à basse consommation
d’énergie, l’objectif de la maison à énergie positive est d’aller au delà en
devenant grâce aux équipements dont elle est dotée (et à sa faible
consommation), productrice nette d’énergie (ce qui peut s’avérer utile pour
-par exemple- recharger les batteries d’un véhicule électrique).
Le groupe
scolaire Jean Louis Marquèze à Limeil Brévannes (Val de Marne) inauguré en
novembre 2007 appartient à cette -encore rare- catégorie.
Tout a été fait
pour réduire au maximum la consommation d’énergie: isolation poussée, triple
vitrage, toiture végétale, verrière, pompe à chaleur. S’y ajoutent 30 m2 de
panneaux solaires thermiques et 800m2 de capteurs photovoltaïques.
La municipalité
va pousser l’expérience au delà de l’école avec la construction toute proche
d’un éco-quartier au nom bien choisi: “les temps durables”.
Rédigé à 20:47 dans Différents types de maisons, Maison à énergie positive | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Il s’agit de
recouvrir le toit de végétation, système qui s’applique essentiellement à des
toits plats ou peu pentus.
On trouve des
toits ainsi conçus dans les pays froids (en Scandinavie par exemple) mais aussi
dans les pays chauds (Afrique) car la couverture végétale a d’abord un rôle de
protection thermique.
Les plantes sur
le toit absorbent aussi une partie substantielle de l’eau de pluie (jusqu’à
50%) contribuant ainsi au contrôle du ruissellement.
Dans les grandes
villes où il fait chaud l’été, la présence de toits végétalisés contribue à
faire baisser la température ce qui améliore la qualité de vie et permet de
réduire les besoins de climatisation.
L’installation
d’un toit vert oblige à prendre en considération plusieurs aspects techniques:
la capacité de la structure à supporter le poids de la terre (qui s’alourdit
quand elle est humide) et des plantes, la mise en place d’un système assurant
l’étanchéité et une possibilité d’accès facile en cas de besoin.
Il existe une
variété de matériaux pour les membranes d’étanchéité qui doivent résister au
poids, à l’humidité, à la croissance des racines. Les contraintes techniques
sont également importantes pour les membranes de drainage et de filtration:
mieux vaut s’entourer des conseils de personnes expérimentées.
Pour le choix des
plantes il convient d’apprécier la hauteur du toit, son ensoleillement,
l’exposition aux vents dominants et le climat général et local. Il semble plus
raisonnable de retenir des plantes résistantes et ne demandant pas (ou peu) de
soins d’entretien.
Il faut consulter
la commune quant à la nécessité d’un permis de construire.
Rédigé à 20:44 dans Différents types de maisons, Toit végétalisé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Minergie est un label de certification de la qualité
énergétique et environnementale des bâtiments qui a été créé en Suisse en 1996.
Depuis le 8 décembre 2006, l’association Prioriterre gère pour la France
l’attribution du label.
Le label s’applique
tant aux immeuble neufs que rénovés. Le label initial Minergie (de 60% plus
exigeant que la réglementation française de 2005) a été complété en 2002 par un
label à la performance énergétique renforcée, Minergie-P (qui s’inspire des
critères de la maison passive) et un label plus exigeant quant à la qualité
écologique des matériaux utilisés, Minergie-Eco.
Pour obtenir ces
résultats une attention particulière est portée à l’isolation qui doit être
complétée par un système de ventilation avec récupération de chaleur.
Pour le chauffage
sont recommandés le recours au bois, à l’énergie solaire et aux pompes à
chaleur.
Il est important
de noter que le surcoût éventuel ne doit pas dépasser 10%.
La demande de
labellisation Minergie est payante et dépend de la taille de l’immeuble.
Parallèlement
s’est créée en mai 2006 l’association Effinergie qui propose elle aussi un
label “français” qui s’inspire des expériences allemandes et suisses et vise à
promouvoir la construction de bâtiments au moins 50% plus économes que la norme
officielle actuelle (85 kWh/m2/an pour 2005).
En savoir
davantage: www.minergie.ch/fr
Rédigé à 20:41 dans Différents types de maisons, Effinergie, Minergie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rassembler en un
seul lieu, une seule maison, le maximum d’équipements constitutifs d’une maison
écologique et partager l’information ainsi acquise en ouvrant le lieu au
public, c’est l’objectif du projet « Rendez-vous la terre », à
Boiscommun, dans le Loiret (à 110 kms au Sud de Paris, entre Montargis et
Orléans).
Eolienne dans le
jardin, capteurs solaires sur les toits, récupération des eaux pluviales,
toilettes sèches, pompe à chaleur, poêle à granulés, l’assainissement des eaux
grises par bassins filtrants, vous pourrez les découvrir en une fois.
Attention, les
visites et entretiens nécessitent que vous preniez rendez-vous et fassiez une
réservation en vue de votre visite (de préférence deux semaines à l’avance).
La visite guidée
dure deux heures et coûte 5 Euros par adulte et il y a des tarifs spéciaux pour
les groupes (scolaires et autres).
L’équipe vous
propose aussi de mettre son expérience à votre service si vous avez besoin de
conseils, d’une étude ou si vous souhaitez qu’ils se chargent de votre
installation.
Rédigé à 20:33 dans Différents types de maisons, Habitation témoin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le DPE est un
examen des performances énergétiques d’un bâtiment à l’issue duquel le bâtiment
est classé sur une échelle de A à G.
Sont notamment
estimées la consommation d’énergie en kWh par m2 et les émissions de CO2 par
m2.
Depuis novembre
2006, cette procédure est obligatoire pour les ventes de logements et
d’immeubles tertiaires. En juillet 2007 l’obligation s’est étendue aux
locations et depuis janvier 2008 les édifices publics doivent afficher dans leur
entrée la fiche diagnostic.
Mais comme le
fait remarquer l’expert de l’association Negawatt dans son rapport au Comité
Bâtiments Privés Existants du Grenelle de l’Environnement (p.9): ‘La compétence
technique et l’expérience nécessaires pour réaliser un diagnostic fiable et de
qualité sont complexes et longues à acquérir… Cela demande un savoir faire dont
très peu de personnes disposent aujourd’hui en France.”
Certes
l’administration souhaite améliorer la formation des diagnostiqueurs mais dans
l’intervalle la fiabilité de nombreux diagnostics qu’il faut néanmoins accepter
de payer pose problème.
“Si l’on
considère que l’on pourrait avoir à terme 1.000 diagnostiqueurs qualifiés en
France, soit 10 par département, il faudrait 125 ans pour faire la DPE de
l’ensemble du parc bâti.” (p.10)
Aujourd’hui,
rares sont les cas où le diagnostic aboutit à la mise en œuvre de travaux
d’amélioration alors que c’est le but principal de cette intervention dont on
peut penser que les modalités seront éventuellement révisées pour tenter d’en
corriger les lacunes.
Rédigé à 20:29 dans Diagnostic de Performance Energétique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
ADEME : Agence De
l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
BBC: Bâtiment
Basse Consommation
Certification qui
s’applique à un bâtiment ayant une consommation d’énergie de 50 kWh par m2 pour
un bâtiment neuf et 80kWh par m2 pour un bâtiment rénové
CESI: Chauffe Eau
Solaire Individuel
CSTB: Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment
DPE: Diagnostic
de Performance Energétique (effectif depuis le 1er novembre 2006)
ECS: Eau Chaude
Sanitaire
Espace Info-Energie;
il s’agit d’un service gratuit proposé au public par l’ADEME dans les
différentes regions et départements au sujet des économies d’énergie. “Il
effectue des comparatifs simples pour optimiser les consommations d’énergie.
Pour des études plus approfondies, il oriente vers des organismes compétents.”
Facteur 4
A l’origine
Facteur 4 est le titre d’un rapport au Club de Rome, rédigé par Ernst von
Weiszacker , Hunter et Amory Lovins, publié en 1997 avec pour sous-titre deux
fois plus de bien-être en consommant deux fois moins (de resources naturelles).
Cette formule a
ensuite été reprise dans le cas des emissions de GES, notamment par le Grenelle
de l’Environnement pour signifier l’objectif de diviser par 4 les émissions
françaises de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.
GES: Gaz à Effet
de Serre
Grenelle de
l’Environnement
Ensemble de
rencontres organisées en octobre 2007 entre des représentants de l’Etat, des
organisations professionnelles et des organisations non-gouvernementales visant
à formuler des propositions dans le domaine de la protection de l’environnement
et la promotion d’un développement durable.
HQE: Haute
Qualité Environnementale
A l’origine la
HQE vise l’intégration dans la construction des principes du développement
durable tels que définis au Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Pratiquement en
France, la HQE a donné naissance à une marque déposée et à un processus de
certification assuré par l’association HQE, l’ADEME et le CSTB
MEDAD:
correspondait à l’appellation Ministère de l’Ecologie du Développement et de
l’Aménagement Durable qui est maintenant plus compliquée : Ministère de
l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du
Territoire
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
SSC: Système Solaire Combiné
Rédigé à 20:26 dans Abréviations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une notice
officielle contient cet avertissement: “Ce document a été réalisé pour apporter
au lecteur une meilleure compréhension de la liste des équipements pouvant
bénéficier du crédit d’impôt mais sa lecture ne peut se substituer à la lecture
de l’article 90 de la loi de finances pour 2005, de l’article 83 de la loi de
finances pour 2006, des arêtes du 9 février 2005, du 12 décembre 2005 et du 13
novembre 2007 et des instructions fiscales 5B-26-05, 5B-17-06 et 5B-17-07.”
C’est dire s’il
vaut mieux s’y reprendre à deux fois et vérifier auprès d’un professionnel si
l’investissement envisagé ouvre bien le droit au crédit d’impôt.
Les dépenses
doivent concerner une habitation principale et avoir été effectuées entre le
1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009.
Le montant du crédit
varie selon les équipements : 40% pour les chauffe-eau solaires et les
autres équipements utilisant les énergies renouvelables, 15 ou 25% pour des
chaudières, 25% pour les matériaux d’isolation et les appareils de régulation
de chauffage.
Le crédit porte
sur le prix des équipements et des matériaux hors main d’œuvre. L’installation
doit être réalisée par une entreprise. Une facture faisant référence aux
caractéristiques stipulées doit être fournie aux services fiscaux.
Pour un même
contribuable (même non imposable) et une même habitation le montant des
dépenses ouvrant droit au crédit ne peut excéder 8.000 Euros pour une personne
seule, 16.000 Euros pour un couple sans enfant. Ajouter 400 Euros par personne
à charge (dont le premier enfant), 500 Euros pour le deuxième enfant, 600 Euros
par enfant à partir du troisième.
Pour en savoir davantage, les explications de l'ADEME.
Rédigé à 20:19 dans Crédit d’impôt, Financements | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ces aides varient
selon les régions, les départements et les communes.
Pour vérifier
celles qui peuvent s’appliquer à votre
cas nous vous conseillons de consulter les cartes géographiques mises en place
sur Internet par plusieurs organisations (comme le Comité de Liaison des
Energies Renouvelables, ou Enerplan) et d’interroger l’espace info-énergie le
plus proche de chez vous.
Les aides varient
selon que le projet est celui d’un particulier, d’une entreprise ou d’une
collectivité et elles varient aussi selon le type d’installation concernée
(solaire thermique ou photovoltaïque, bois-biomasse, pompe à chaleur, éolien
domestique).
Prenons l’exemple
du Nord-Pas-de-Calais pour les installations de particuliers:
Pour
l’installation d’un Chauffe Eau Solaire Individuel (CESI) la région offre une
aide forfaitaire de 700 Euros et plusieurs communes proposent une aide qui
varie de 100 Euros par m2 (Lille) à un forfait de 500 Euros (communauté
d’agglomération de l’Artois).
Pour
l’installation d’un Système Solaire Combiné la région offre une aide
forfaitaire de 2000 Euros (+ 500 Euros si intégration au bâti) et plusieurs
communes offrent des aides complémentaires.
Pour des capteurs
photovoltaïques la région offre 2 Euros/Wc jusqu’à une capacité de 5kWc.
En raison de la
variété des cas de figure il est donc impossible de les présenter tous et il
convient de garder à l’esprit que les offres peuvent évoluer dans le temps et
être fonction d’une série de conditions à respecter.
Rédigé à 20:13 dans Aides locales, Financements | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Faire des travaux
d’isolation, installer des capteurs solaires représente un investissement
substantiel. Même avec un crédit d’impôt ou des aides locales (de la région, du
département, de la commune), vous pouvez ne pas disposer des sommes
nécessaires.
L’épargne qui
était auparavant déposée sur les CODEVI (Comptes pour le Développement
Industriel), devenus depuis le 1er janvier 2007 les Livrets Développement
Durable sert au financement de prêts d’amélioration de la performance énergétique
des logements.
On estime ce
dispositif à 60 milliards d’euros. La plupart des banques proposent des prêts
pour contribuer au financement des travaux. Au 1er janvier 2008 chaque banque
doit engager au moins 2% des fonds collectés, pourcentage qui passera à 5% en
2009 et 10% en 2010.
Les travaux
éligibles concernent les chaudières performantes, les matériaux d’isolation
thermique, les appareils de régulation de température et les équipements de
production d’énergie utilisant une ressource renouvelable.
Le problème est
que les banques n’ont pas d’obligation en ce qui concerne les conditions
financières de ces prêts, qu’il s’agisse des taux, du montant, de leur durée.
La complexité est
telle que l’ADEME en partenariat avec le site testepourvous.com a mis au point
un outil internet, baptisé Eco-prêts qui permet de comparer les
caractéristiques financières des différents prêts. Pour plus d’information,
allez sur : www.ademe.fr/internet/ecoprets
Dans le cadre du
Grenelle de l’environnement des recommandations ont été formulées pour
simplifier et clarifier les offres. En attendant qu’elles soient éventuellement
adoptées, le comparateur éco-prêts existe mais intègre-t-il immédiatement
toutes les solutions possibles?
Rédigé à 20:09 dans Financements, Prêts bancaires | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La procédure à
suivre pour installer des capteurs solaires vous décourage? Vous ne voulez vous
occuper ni des démarches administratives, ni du choix des capteurs, ni de la
recherche d’un installateur?
L’offre de Solaire
Direct peut vous intéresser car ils se chargent de tout et vous proposent une
rémunération annuelle sur 20 ans en fonction des performances de votre
installation.
Solaire Direct a
été créé en 2006 par une petite équipe de spécialistes de l’énergie solaire et
des montages financiers qui ont su trouver des co-investisseurs et des
partenaires comme le Crédit Agricole et la Caisse d’Epargne.
Ils installent
des sites industriels mais s’intéressent aussi aux particuliers qui disposent
d’une toiture susceptible de rentabiliser des capteurs photovoltaïques. Il
suffit de les contacter pour qu’un spécialiste vienne faire une expertise et un
éventuel devis.
Combien ça coûte?
Solaire Direct assure pouvoir se charger de tout sans que vous ayez à investir
un sou, “service tout compris, tranquillité et performance”.
On peut imaginer
que la combinaison des aides officielles (crédit d’impôt, subventions locales,
tarif de rachat bonifié de l’électricité produite) et les économies liées à des
accords préférentiels avec des installateurs et des financeurs permet à Solaire
Direct de dégager une plus-value tout en vous reversant un revenu pendant les
20 années du contrat.
Leur offre
vaut-elle mieux que si vous vous organisiez par vous-même?
Pour le moment
nous ne disposons pas de comparaisons mais faire effectuer un devis vous
donnera une base de départ.
Rédigé à 20:05 dans Financements, Solaire Direct. | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le soleil brille
pour tout le momde, mais avez-vous assez de soleil pour justifier une
installation solaire thermique (qui produit de la chaleur) et/ou photovoltaique
(qui produit de l’électricité)?
En regardant les
cartes d’ensoleillement de la France vous constaterez l’existence de 4 grandes
zones dont le potentiel horaire moyen varie de 950 kWh/kWc pour la zone 1
(Nord) à 1250 pour la zone méditerranéenne.
Ne vous
découragez pas si vous n’habitez pas dans le Sud car les 1600 heures d’ensoleillement
annuel de Lille suffisent à inciter à la pose de capteurs comme le prouvent par
exemple les nombreuses références rassemblées par l’association Solaire en Nord
sur leur site http://solaire.en.nord.free.fr
La croissance des
installations est forte en France comme chez nos voisins moins ensoleillés
comme l’Allemagne dont l’objectif pour 2010 est de 55 millions de m2.
En comparaison,
le programme Hélios ne visait que 1.4 millions de m2 pour 2010 (la moitié du
parc actuel en Grèce): c’est dire combien le potentiel français demeure très
largement sous-exploité.
Rédigé à 20:00 dans Ensoleillement, Equipements solaires | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A l’origine on
trouve la serre qui existe depuis l’Antiquité, disparaît avec la chute de
l’empire romain et ne réapparaît qu’à la Renaissance.
Le mot
« veranda » est indien. Il désigne une galerie extérieure à la maison
qui deviendra vraiment populaire et vitrée (comme une serre) en Europe au
XIXème siècle pour être délaissée au XXème jusqu’à son retour à la mode
quelques décennies plus tard. A l’origine de ce regain de popularité ? Ces jardins
d’hiver sont vraiment agréables et peuvent procurer de réelles économies
d’énergie !
Dans cette
optique, la véranda capture en hiver un maximum de chaleur et la communique au
reste de la maison. Bien conçue, elle ne se transforme pas en four durant
l’été.
On estime que la
surface vitrée nécessaire pour réchauffer une maison se situe entre 20 et 40m2
avec la possibilité d’en ouvrir au moins 25% pour éviter les surchauffes
estivales.
Il convient
d’installer la véranda au Sud: une orientation Nord, Ouest ou Est serait trop
froide en hiver et en été une orientation Ouest serait trop chaude.
Dans les régions
très chaudes en été, mieux vaut une toiture opaque (sur laquelle on peut aussi
poser des capteurs solaires) et ne pas oublier de prévoir des ouvertures pour
faire circuler l’air.
Le mur situé
entre la maison et la véranda doit accumuler la chaleur durant l’hiver pour la
restituer à l’intérieur.
Durant l’été on
pourra protéger l’intérieur de la chaleur en maintenant fermée la communication
avec la véranda que l’on ouvrira au maximum pour la rafraîchir.
Rédigé à 19:56 dans Equipements solaires, Véranda | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
En 2007, 37.000
chauffe-eau solaires individuels et 4.600 systèmes solaires combinés (eau
chaude sanitaire + chauffage de l’habitation) ont été vendus. Dans le secteur
collectif, la production a quasiment doublé, de 22.000 m2 à 40.000m2.
Globalement avec
environ 300.000m2 installés la France demeure loin derrière l’Allemagne (1,5
millions de m2).
Un chauffe-eau
solaire se compose de capteurs (environ 4 m2 pour une famille de 4 personnes)
et d’un ballon échangeur. Les blogs de personnes ayant installé des chauffe-eau
mentionnent souvent des surfaces plus importantes mais comme nous ne pouvons
que le répéter, chaque maison, chaque famille est un cas différent: 4m2 et un
ballon de 300 litres peuvent convenir dans le Sud alors que 6m2 seront plus
souhaitables dans le Nord.
Il faut aussi
savoir si vous désirez couvrir 100% de vos besoins au moins pendant une partie
de l’année ou si vous pensez que votre installation nécessitera toujours un
chauffage d’appoint.
Pour le chauffage
de la maison il faut y adjoindre un plancher chauffant et il faut compter
environ 12 m2 de capteurs pour 140m2 habitables.
Ces chiffres
peuvent varier sensiblement en fonction des conditions locales.
Il n’est pas
évident de choisir le type de chauffe-eau solaire qui vous convient: il existe
certes des comparatifs mais ils sont souvent très techniques et peu
compréhensibles pour les non-professionnels. De plus, chaque région, chaque
localisation est différente.
Mieux vaut que
vous vous renseigniez auprès d’utilisateurs près de chez vous et
d’installateurs qui ont fait leurs preuves. En théorie tout artisan plombier
sait installer un chauffe-eau solaire mais en pratique seulement quelques
centaines en ont posé plus d’un ou deux dans l’année précédente.
En savoir plus: www.prochauffage.com
est un site qui nous a semblé clair et accessible.
Rédigé à 19:53 dans Chauffe-eau solaires, Equipements solaires | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
C’est en 1839,
qu’Antoine Becquerel découvre l’effet photovoltaïque qui permet de transformer
le rayonnement solaire en électricité. Le fonctionnement est simple : quand
les photons frappent certains matériaux (semi-conducteurs) ils y mettent en
mouvement les électrons des atomes qui les composent, produisant ainsi un
courant électrique.
L’installation de
capteurs solaires photovoltaïques est en augmentation (+200% par rapport à
2006) tant dans les départements d’outre-mer (encore 40% du marché) qu’en
France métropolitaine.
La technologie de
fabrication des capteurs a évolué au fil des ans et on espère un abaissement
des coûts et une amélioration du rendement.
On peut dire
qu’il y a eu pour le moment 3 générations de capteurs: les capteurs à plaques
de silicium, puis les cellules à couche mince et maintenant avec la
nanotechnologie la fabrication des cellules par impression qui est beaucoup
plus rapide. Ces derniers produits ne sont pas encore disponibles pour les
particuliers.
Le rendement
actuel moyen des cellules est de 16% pour les mono et polycristallines .
On estime que la
production annuelle de 10m2 de capteurs bien orientés varie de 1100kWh dans le
Sud à 900 kWh dans le Nord.
La productivité
varie selon l’inclinaison et l’orientation: elle sera différente selon que l’on
choisira d’optimiser la production en été ou en hiver.
Une fois le
système en place vous pouvez consommer l’électricité produite ou la vendre à
EDF (pour un prix supérieur à celui qui vous sera facturé). Lorsque les
capteurs sont intégrés au bâti vous bénéficiez d’une prime de 0,25Euros/kWh qui
s’ajoute aux 0,30Euros de base.
En savoir plus:
www.outilssolaires.com
Rédigé à 19:50 dans Capteurs photovoltaïques, Equipements solaires | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les grandes
éoliennes rassemblées dans des parcs ou des fermes se développent en France
(près de 300 aujourd’hui) mais elles n’ont que peu de choses à voir avec les
petites éoliennes dites domestiques. Ces dernières peuvent être installées chez
un particulier sans autorisation si la taille du mât est inférieure à 12 m.
Il faut savoir
que la performance d’une éolienne est fonction de la hauteur du support et que la
vitesse du vent augmente avec l’altitude.
Au delà de 12m il
faut faire une déclaration de travaux à la mairie et un permis de construire
peut être nécessaire.
Renseignez-vous
sur d’éventuelles nuisances sonores, tant pour vous que pour vos voisins. Les
professionnels suggèrent de contacter les voisins dans un rayon d’au moins 150m
et de solliciter leur accord.
Si vous souhaitez
revendre l’énergie produite, l’obligation d’achat en France métropolitaine ne
s’applique que dans les zones de développement éolien (ZDE) qui sont
déterminées par arrêté préfectoral.
Il est difficile
d’estimer le potentiel éolien dont dépendra le rendement d’une éventuelle
installation: il est recommandé d’effectuer avec un anémomètre une étude préalable du gisement sur le
site portant sur une année et visant la présence de vents réguliers (4 à 12
m/s).
Il y a beaucoup
d’endroits où faute de vents suffisants installer une éolienne ne serait pas
efficace.
S’il n’est pas
certain que la production suffise à assurer la couverture de l’ensemble des
besoins en électricité, elle peut constituer un appoint.
Les éoliennes ont
une durée de vie de 20 à 30 ans.
Rédigé à 19:46 dans Equipements solaires, Grandes et petites éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Equiper un
logement d’une installation solaire nécessite des compétences spécifiques dans
divers domaines : aménagement de la toiture, électricité, plomberie et
chauffage.
En 1999 l’ADEME a
créé un label de qualité, Qualisol, pour les installateurs de chauffe-eau
solaires. Qualisol repose sur le respect d’une Charte en 10 points. Depuis 2006
ce label est attribué par l’association Qualit’EnR (EnR pour Energies Renouvelables).
Près de 12000
installateurs ont souscrit à la charte et obtenu le label Qualisol.
Le site internet
outilssolaires.com a voulu aller plus loin en ajoutant aux conditions de la
charte Qualisol l’exigence d’avoir installé au moins 2 systèmes solaires depuis
un an.
Le référencement
sur les listes établies par outilssolaires.com est gratuit. On peut les
consulter directement en ligne.
Le label Qualisol
est éventuellement complété par le label Qualisol-Combi qui fait référence à
l’installation d’au moins deux systèmes de chauffe-eau solaire et de chauffage
combinés: les techniciens disent SSC (Systèmes Solaires combinés).
Un nouvel label
centré sur les équipements photovoltaïques a également été créé: QualiPV (PV
pour Photo Voltaique) comprend deux spécialités qui peuvent être conjointes,
QualiPV élec (pour les aspects électricité), QualiPV bat (pour les aspects
relatifs à l’insertion des capteurs dans le bâtiment).
Enfin, les
installateurs de chaudières à bois sont certifiés par le label Qualibois.
Le site de
l’Association pour la qualité d’installation des systèmes à énergies
renouvelables est: www.qualit-enr.org
Rédigé à 18:32 dans Choisir un installateur qualifié et motivé, Equipements solaires | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les granulés de
bois, aussi appelés pellets (le terme américain) sont fabriqués à partir de la
sciure et de copeaux qui sont compressés puis coupés en cylindres de 5 à 10
millimètres de long.
Selon le bois
utilisé, la densité des granulés est à 1 à 2 fois plus élevée que celle des
bûches. Leur combustion est aussi plus efficace et moins polluante en raison de
la continuité de l’alimentation du poêle et de la stabilité de la qualité des
granulés.
La quantité de
CO2 rejetée par la combustion du bois s’inscrit dans le cycle normal: elle est
équivalente à celle qui a été absorbée par photosynthèse lors de la croissance
de l’arbre.
Dans le cas des
granulés, il s’agit aussi d’une valorisation utile de déchets qui auraient
autrement été gaspillés.
Le prix d’achat
des granulés devrait demeurer avantageux parce qu’il s’agit d’une matière
première abondante et renouvelable dont la fabrication n’est que peu liée au
coût du pétrole.
Les appareils
modernes sont automatiques et programmables, plus performants et moins
contraignants: ils peuvent chauffer pendant de longues périodes sans
intervention humaine et produire de l’eau chaude sanitaire.
Les installateurs
spécialisés sont identifiables par le label Qualibois.
L’Institut des
Bioénergies (ITEBE, www.itebe.org) a mis en place une norme de qualité pour les
granulés.
Rédigé à 18:27 dans Chauffage, Granulés de bois | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Conçue en
Allemagne, il s’agit d’un foyer ouvert sans conduit qui fonctionne au
bio-éthanol, c’est à dire de l’alcool de betterave, mais ou blé (de canne à
sucre au Brésil).
Toutes les
publicités vantent la fin de la corvée de bois, la disparition du ramonage, de
la récupération des cendres ainsi que le rendement très performant.
Les prix de
telles “cheminées” vont de 500 Euros à plus de 4.000 euros.
On peut régler la
puissance du foyer et ainsi faire varier la consommation : en pleine puissance
deux litres peuvent représenter 4 heures ou à tirage réduit 5 ou 6.
Le prix du litre
de bio-éthanol est plus difficile à cerner (2 Euros le litre ou plus), tout
comme sa véritable empreinte écologique.
Pour le GIEC
(Groupement Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat) remplacer
des prairies par la culture de la betterave conduit à une augmentation des émissions
de CO2. Une production intensive pourrait nécessiter quantité d’engrais et
d’eau avec un impact négatif sur la qualité des sols et des nappes aquifères et
la production de gaz à effet de serre.
Au niveau de la
sécurité, la seule norme existante est la norme allemande TÜV et la question ne semble pas tranchée
quant à la possibilité d’obtenir un crédit d’impôt pour ce foyer.
De nombreux
utilisateurs, toujours satisfaits de l’élément de décoration intérieure
indiquent qu’il ne peut s’agir que d’un agréable chauffage d’appoint ou de
confort de courte durée.
Le débat continue sur de nombreux sites internet, par exemple sur Quotidien Durable.
Ce n’est
-évidemment- pas l’avis des betteraviers ni des distributeurs de ce type de
cheminée.
Rédigé à 18:20 dans Chauffage, Cheminée au bio-ethanol | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les isolants
naturels se distinguent des isolants issus des produits pétroliers
(polyuréthane, polystyrène) et des isolants à base de fibres minérales (laine
de roche ou de verre). Ce sont des produits à base de fibres animales ou végétales.
Comment les
choisir ? En fonction de leur efficacité thermique (et aussi de leur prix,
indicatif en fonction des relevés que nous avons effectués).
Le liège peut
venir de l’écorce des arbres ou du recyclage des bouchons. Il est disponible
sous différentes formes: en granulés, en dalles, en panneaux agglomérés. Son
“coefficient de conductivité thermique” est élevé mais son prix aussi (26 Euros
le m2).
La fibre de bois
fabriquée à partir des résidus de scierie est d’une efficacité thermique comparable
au liège à un prix un peu plus bas (23 Euros le m2).
La fibre de lin
est récupérée comme déchet des industries textiles et coûte légèrement moins
(20 Euros le m2).
La ouate de
cellulose provient du recyclage du papier. Elle est traitée pour résister aux
moisissures, au feu et aux insectes. Plus économique que les précédentes (16
Euros le m2).
La laine de
chanvre est encore plus économique (11 Euros le m2) mais l’isolant végétal le
moins coûteux reste la paille qui ne nécessite aucun traitement mais -étrangement-
ne bénéficie pas en France d’une certification technique officielle.
En ce qui
concerne les isolants d’origine animale la laine de mouton est plus économique
(10 Euros le m2) que la plume récupérée des abattoirs (18 Euros le m2).
Rédigé à 18:14 dans Chauffage, Isolants naturels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le principe de
cette très ancienne technique consiste à faire passer de l’air sous la terre
pour le réchauffer ou le refroidir suivant la saison.
A deux mètres de
profondeur la température du sol est
quasiment constante, autour de 12 degrés. Grâce à l’installation d’un système
de gaines et d’un ventilateur, l’air extérieur est aspiré et réchauffé ou
refroidi -selon la saison- durant son parcours souterrain puis distribué dans
la maison.
Le bon
fonctionnement du système de ventilation est très important afin d’assurer le
renouvellement et la qualité de l’air intérieur du logement.
Les techniciens
parlent de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux.
Le rendement des
installations dépend de la qualité des sols et aussi de la qualité de
l’isolation de votre habitation.
Dans certaines
régions aux sous-sols granitiques ou volcaniques le sol peut contenir du radon,
gaz radioactif naturel et cancérigène. Il convient donc de veiller à la stricte
étanchéité des gaines par lesquelles l’air transite.
La ventilation
n’est pas inclue dans les installations susceptibles de bénéficier d’un crédit
d’impôt.
En savoir
davantage: Le puits canadien, par Bruno Herzog, Editions Eyrolles, Novembre
2007
Rédigé à 18:11 dans Chauffage, Le puits canadien | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les fenêtres peuvent causer en
hiver 15 à 30% de déperdition de chaleur et en été augmenter de plus de 50% les
besoins de refroidissement selon les matériaux utilisés, la taille et
l'emplacement.
Des fenêtres non isolées avec des châssis en mauvais état ou mal conçues
peuvent encore aggraver la situation. Dans ces conditions choisir la bonne
fenêtre est un investissement qui mérite réflexion.
Le moyen le plus simple
d'améliorer l'efficacité d'une fenêtre est de retenir des modèles comportant
plusieurs épaisseurs de vitrages. Il existe maintenant des doubles, triples et
même quadruples vitrages. Les techniciens parlent de VIR: Vitrages à Isolation
Renforcée.
En plus de chaque vitre la
plupart des fabricants injectent à présent des gaz comme l'argon ou le krypton
(plus coûteux à l’achat) entre les différentes épaisseurs afin d'en renforcer
les qualités isolantes.
Pour diminuer le transfert de
chaleur par rayonnement on utilise des verres dits à faible émissivité (Low-E)
sur lesquels a été ajoutée une couche invisible d'oxydes métalliques qui laisse
pénétrer la lumière de l'extérieur mais bloque le rayonnement de chaleur
intérieure. Ces fenêtres protègent aussi les couleurs de vos tapis et de vos
meubles.
Il faut aussi bien choisir le
cadre afin de ne pas diminuer les qualités isolantes du vitrage.
Comment choisir le bon type de
fenêtre parmi tous ces nouveaux modèles à haut rendement énergétique? Il faut
soigneusement se renseigner et prendre conseil d’autant que l’installation de
fenêtres isolantes peut procurer un crédit d’impôt, à condition que le
“coefficient Ug’ soit inférieur à 1,5.
Le coefficient Ug caractérise la
capacité d’isolation de la fenêtre: plus le Ug est petit, plus le vitrage est
efficace. Par exemple, une vitre simple peut avoir un Ug de 5,7, une vitre à
faible émissivité un Ug de 1,4 et une vitre renforcée avec de l’argon un Ug de
1,2.
Pour se protéger de la chaleur en
été il convient d’examiner un autre critère, le facteur solaire. Un facteur
solaire de 0,42 ne laisse passer que 42% de la chaleur. Pour que la fenêtre
soit efficace tant l’hiver que l’été, la couche peu émissive doit être placée
en face 2 du vitrage.
Il est fini le temps de la simple
vitre…
Rédigé à 18:08 dans Chauffage, Choisir les bonnes fenêtres. | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il s’agit d’un
tube dont la partie supérieure installée sur le toit capte la lumière et la
transmet par un système réfléchissant sur les parois au bout du tube inséré
dans le plafond d’une pièce sans accès à la lumière naturelle.
Certains parlent
de système d’éclairage zénithal.
Ce puits solaire
fournit de la lumière même quand il fait gris ou qu’il pleut, sans que vous
ayez à utiliser un éclairage artificiel.
L’efficacité du
transfert de lumière dépend de la qualité des miroirs et des lentilles qui
servent à la réfracter. Certains systèmes sont plus/moins efficaces que
d’autres.
Si les égyptiens
semblaient avoir les premiers imaginé ce mécanisme sa réapparition est due à un
inventeur australien dans les années 1980.
Un des fabricants
de puits de lumière, la société Solarspot, a été lauréat de la catégorie
« produits pour le développement durable » du salon Batiweb 2008 (ils
avaient déjà gagné une médaille d’or au salon Batimat en 2003).
“L’installation
est rapide, facile et n’exige aucune transformation de charpente ou de
toiture”.
Pour en savoir
plus: le site québecois www.solabec.com qui appelle le puits de lumière le “lanterneau
magique”. Ou voir chez Velux qui le qualifie de “conduit de lumière”
(www.velux.fr/produit/suntunnel) ou Solarspot (www.solarspot.it/it)
Rédigé à 18:01 dans Eclairage, Le puits de lumière | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Les ampoules
traditionnelles (à incandescence) produisent beaucoup plus de chaleur que de
lumière: elles n’utilisent que 5% de l’énergie qu’elles consomment pour la
lumière. Les lampes basse consommation (LBC ou fluocompactes) consomment
jusqu’à 5 fois moins d'électricité et peuvent durer 10 fois plus longtemps
(10.000 heures au lieu de 1.000 heures).
Elles sont plus
coûteuses à l’achat mais les économies d’électricité amortissent le surcoût en
quelques mois.
Multipliée par des
millions de foyers, l’économie potentielle au niveau national est considérable,
c’est pourquoi certains gouvernements ont décidé d’interdire les ampoules à
incandescence: en Irlande à partir de 2009, en Australie à partir de 2010.
Pour le Ministre
de l’Environnement Irlandais, “les ampoules à incandescence utilisent une
technologie inventée à l’époque de la machine à vapeur”. L’interdiction
contribuerait à réduire les émissions de gaz de serre de 700.000 tonnes par an.
Le gouvernement
Australien espère quant à lui diviser par trois le prix de revient de
l’éclairage et réduire de 800.000 tonnes par an les émissions de gaz à effet de
serre.
Il existe des
ampoules LBC de différentes qualités et de différentes puissances.
Pour comparer la
puissance éclairante des ampoules LBC à celle des ampoules classiques il
convient de la multiplier par 5.
Les lampes halogènes sont à éviter.
Elles ont une puissance très importante (autant qu’une vingtaine d’ampoules) et
sont facilement remplacées par 3 ou 4 lampes basse consommation réparties dans
la pièce.
Rédigé à 17:48 dans Choisir les bonnes ampoules, Eclairage | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les ampoules LED
(Light Emitting Diode) sont également connues sous le nom de diodes
électroluminescentes (DEL). La LED est un composant électronique qui produit de
la lumière lorsqu’il est parcouru par un courant électrique.
Ces composants
sont incorporés dans une lampe de manière à canaliser un flux lumineux.
Les avantages de
ces ampoules sont multiples à commencer par une très faible consommation
électrique (une ampoule traditionnelle de 100W peut être remplacée par une
ampoule de quelques watts) et une longue durée de vie: 50 à 100.000 heures (11
ans) contre 6 à 15.000 heures pour des ampoules fluorescentes.
Un distributeur
résume: 10 fois moins de consommation pour 100 fois plus longtemps.
Le marché des ampoules
DEL pour l’éclairage normal étant encore restreint, les prix sont élevés et les
performances pas toujours au rendez-vous mais l’évolution ne peut être que
positive et assez rapide dans ces deux domaines en raison des avantages
énergétiques des DEL.
La mise en place
de DEL nécessite aussi de maîtriser le type de lumière qu’elles produisent,
différent des ampoules traditionnelles, tout un apprentissage… pour une
révolution lumineuse.
Pour en savoir
davantage: www.led-fr.net
cette note sur le blog netecolo
Rédigé à 17:44 dans Ampoules LED, Eclairage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
L’hiver 2007 n’a
guère été pluvieux: les pluies ont été insuffisantes pour assurer le
réapprovisionnement des nappes phréatiques (sauf dans le Nord et le Nord Est).
Particulièrement
visés: le Languedoc-Roussillon, la Provence, le Sud du bassin parisien et la
vallée de la Garonne. Lors du premier
comité national de suivi hydrologique (comité sécheresse) les particuliers (et
les agriculteurs) ont été invités à réduire leur consommation.
Il est possible
de réduire de manière significative la consommation d’eau dans la maison en
appliquant une série de mesures simples.
D’abord il
convient de vérifier qu’il n’y a pas de fuites: les pertes peuvent représenter
jusqu’à 20% de la consommation.
Equiper les
toilettes d’une chasse d’eau à double commande permet de passer de 10 litres à
6 ou 3. On peut aussi installer un bouton “stop-eau” qui régule la quantité
d’eau utilisée: dès que la pression s’arrête, le flux s’interromp.
Installer des
embouts mousseurs sur les robinets: cet article s’adapte sur tous les robinets
et diminue le débit de 12 litres à 8 ou 6 en laissant couler moins d’eau.
Prendre une
douche au lieu d’un bain (150 à 250 litres) et installer une pomme de douche à
turbulence qui réduit le débit de moitié (moins de 10 litres par minute au lieu
de 15 à 20).
Installer un
mitigeur thermostatique permet de
régler la température de l’eau sans perdre de temps (et d’eau) pour obtenir la
température qui convient.
Ne pas laisser
couler l’eau dans le lavabo quand on se brosse les dents (12 litres à la
minute) et utiliser un verre à dent (20 centilitres) pour le rinçage.
Rédigé à 17:41 dans Eau, Réduire la consommation d’eau | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La récupération
de l’eau de pluie se développe en France même si elle est encore beaucoup moins
fréquente qu’en Allemagne (100.000 installations contre 8.000 en France en
2006).
On estime qu’il
pleut en moyenne 800 litres par m2 en France (600 récupérables) mais la fréquence varie selon les régions:
il pleut moins souvent mais de façon plus violente dans le midi. Il convient
donc d’adapter la taille des cuves de récupération à la surface du toit, aux
conditions locales, aux besoins annuels et à l’importance de la réserve que
l’on veut constituer.
L’eau de pluie,
douce et non-calcaire n’est pas potable si on ne la filtre pas. La
réglementation actuelle restreint son usage aux toilettes et éventuellement au
lave-linge mais il existe des systèmes de filtration visant à rendre potable
l’eau de pluie.
On collecte l’eau
de pluie à partir du toit et elle est préfiltrée puis stockée selon les moyens
disponibles dans une cuve enterrée ou non.
Depuis mai 2007
toute installation de récupération d’eau de pluie restreint à l’usage extérieur
(arroser le jardin, nettoyer la voiture) ouvre droit à un crédit d’impôt de
25%.
De nombreuses
expériences montrent la faisabilité d’utiliser sans danger l’eau de pluie pour
les toilettes, le lave-linge, le lave-vaisselle: dûment filtrée l’eau de pluie
est potable mais les instances sanitaires françaises conservent une approche
très conservatrice sur ce point.
On estime à 137
litres par jour et par personne la consommation moyenne en France qui se répartit
ainsi:
39% pour la
toilette, 20% pour les WC, 12% pour la machine à laver le linge, 10% pour le
lave-vaisselle, 6% pour la cuisine, 12% pour des usages domestiques divers.
En savoir plus:
www.eautarcie.com
Rédigé à 17:38 dans Eau, Récupérer l’eau de pluie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les informations
qui suivent proviennent d’une lecture attentive des pages que Joseph Orszagh
consacre à ce sujet sur son site, www.eautarcie.com auquel nous vous renvoyons pour plus de précisions.
Dans la mesure où
l’habitude des toilettes traditionnelles nourrit de nombreux préjugés négatifs
à l’égard des toilettes sèches il est intéressant de noter qu’une enquête
réalisée en 2003 auprès de familles utilisant la toilette à litière
biomaîtrisée a montré qu’elles étaient tout à fait satisfaites et
n’envisageaient aucunement un retour au système antérieur.
Le fonctionnement
de la TLB repose sur la non séparation de l’urine et de la matière fécale. En
effet pour éviter les mauvaises odeurs il convient d’empêcher l’uréase (enzyme
présent dans les déjections) de transformer l’azote organique en ammoniac. Le blocage de cette réaction
enzymatique ne peut intervenir qu’en milieu humide (d’où la nécessité de
l’urine) et nécessite d’ajouter de la cellulose végétale (par exemple des
copeaux, de la sciure de bois) immédiatement après la production de la
déjection.
Toute matière
végétale sèche broyée ainsi que du papier/carton peut servir de litière.
Concrètement
l’installation consiste en un seau -de préférence en acier inoxydable- placé
dans un meuble sur lequel on peut s’asseoir. Si vous n’êtes pas bricoleur, il
existe différents fabricants dont toilet@bois (www.toiletabois.com) à la fière devise: « le toilette
écologique du 21e siècle! »
Quand et où
doit-on vider le seau? Quand on veut et avant qu’il ne soit plein. Pour une
famille de 4 personnes on compte une à deux vidanges par semaine, selon la
fréquence d’utilisation.
Il faudra aller
vider le seau dans le jardin (pas de TLB sans jardin) sur une aire de
compostage. Une fois le seau vidé il convient de le nettoyer (à l’eau de pluie
si vous la récupérez) avec une éponge réservée à cet usage et de bien le sécher
avant de le remettre en place en déposant dans le fond une couche de matière
végétale.
Rédigé à 17:31 dans Eau, Toilettes sèches | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Comment s’y
retrouver pour choisir les appareils ayant le plus faible impact écologique?
Topten est un
service proposé sur internet par les associations WWF-France et CLCV
(Consommation Logement et Cadre de Vie): www.guide-topten.com
Les critères
retenus pour sélectionner les appareils sont : la faible consommation
énergétique, le faible impact sur l’environnement, la facilité d’utilisation,
la qualité, le prix.
Afin de guider le
consommateur l’Union Européenne a instauré un label énergie qui classe les
appareils suivant leur consommation énergétique en sept catégories de A à G.
Sont concernés:
réfrigérateurs, congélateurs, lave-vaisselle, lave-linge et sèche-linge.
Certains
fabricants offrent des produits aux performances renforcées qui sont identifiés
par de nouveaux labels comme “Energy +”, “Super-A”, “A-plus” et “A-eco”.
Pour le matériel
informatique, cherchez le label “Energy-Star”.
Pour encore plus
d’efficacité, il convient de débrancher les appareils lorsqu’on ne les utilise
pas et de ne pas les laisser “en veille”. Souvent, les appareils “éteints” à
l’aide d’une télécommande ou munis d’une horloge continuent de consommer de
l’électricité.
Rédigé à 17:28 dans Appareils économes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Des études
récentes menées tant à l’étranger qu’en France (notamment dans le cadre du
programme de recherche Phyt’air) montrent le rôle positif joué par de
nombreuses plantes d’intérieur pour améliorer la qualité de l’air que nous
respirons.
En effet,
certains polluants sont absorbés par les feuilles, traités et transformés en
nutriments par les racines tandis que la plante rejette de la vapeur d’eau qui
améliore l’humidité et la quantité d’oxygène dans la maison.
Chaque plante a
sa spécialité: les azalées traitent l’ammoniac (produits nettoyants), le lierre
le benzène (plastiques, peintures, détergents), les chrysanthèmes le
trichlorétylène, le ficus s’attaque au formaldéhyde, les cactus ont la
réputation d’absorber les ondes électromagnétiques (on les placera donc
avantageusement près des télévisions et des ordinateurs).
Le program
Phyt’air porterait plus précisément sur le chlorophytum (plante araignée), le
lierre et le dragonnier ainsi que sur quatre contaminants: le formaldéhyde, le
toluène, le monoxyde de carbone et le benzène. L’objectif en est la
constitution d’un système simple de bioépuration de l’air intérieur grâce à un
bac de plantes sélectionnées à cet effet.
En savoir plus:
Association Plant’airpur
Rédigé à 17:24 dans Les plantes qui dépolluent | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quels sont
maintenant les produits d’entretien qui ne proclament pas leur respect de
l’environnement? Pour s’y retrouver, mieux vaut regarder de près les étiquettes
et les labels.
Beaucoup de
produits naturels sont tout à fait performants. Ils peuvent remplacer
l’utilisation de produits chimiques.
En tête des
suggestions, le vinaigre blanc: pour détartrer le calcaire, pour faire les
vitres, pour adoucir le linge durant le lavage en machine, nettoyer la salle de
bains et les toilettes.
Juste derrière,
le bicarbonate de soude (au rayon sel du magasin), pour le nettoyage du four
(faire une pâte avec de l’eau) et autres récurages, comme adoucissant et
blanchissant pour le lavage du linge.
Attention !
Il ne doit pas être laissé à porter des enfants pour qu’ils ne risquent pas
d’en avaler.
Le savon noir:
parmi ses multiples adeptes, la Blonde Ecolo qui écrit dans son blog:
“dégraissant et détachant, le savon noir, mou ou liquide s’utilise comme base
nettoyante dans toute la maison.” (www.lablondeecolo.com)
Les huiles
essentielles recommandées pour le ménage sont le citron, le pin sylvestre,
l’eucalyptus, la sapin, la menthe poivrée, la lavande aspic: antiseptiques avec
une bonne odeur.
Pour en savoir
davantage: « Le grand ménage, recettes écologiques et économiques pour
l’entretien de la maison », un livret téléchargeable gratuitement sur
Rédigé à 17:19 dans Produits nettoyants | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les peintures et
vernis traditionnels contiennent des solvants qui peuvent provoquer des
irritations et d’autres problèmes de santé.
Les peintures
dites naturelles émettent moins de composés organiques volatils.
Au niveau
européen, la directive 2004/42/CE fixe les teneurs maximales en COV, en
prévoyant deux étapes: la première partie des critères est entrée en
application le 1er janvier 2007, la seconde est prévue pour le 1er janvier
2010.
Les supports de
ces peintures peuvent être la caséine
(protéine issue du lait), le kaolin (argile très fine) ou la craie.
Souvent il s’agit
de peintures neutres ou blanches dans lesquelles on rajoute des pigments pour
la couleur.
Livos, le
spécialiste allemand des peintures naturelles propose une série de conseils
pour préparer les pigments avant de les incorporer aux peintures: selon le type
de peinture il conviendra de mélanger les pigments avec de l’eau ou de l’huile
de lin ou de noix.
La quantité
nécessaire varie en fonction du pouvoir d’absorption de chaque pigment. Livos
conseille de viser à obtenir une pâte homogène “juste coulante”.
Pour en savoir
davantage: www.ncs.123.fr
Rédigé à 17:16 dans Peintures | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le parquet
fabriqué à partir de bois certifiés FSC est un premier choix en préférant les
espèces locales abondantes (chêne, châtaignier) qui requièrent moins de
transport.
Renouvelable, le
liège est produit à partir de l’écorce du chêne mais il peut venir de loin,
tout comme le bambou.
A la mode en ce
moment, le linoléum naturel (pas synthétique), mélange de jute, d’huile de lin,
de farine de bois et de chaux est biodégradable et se nettoie aisément.
Attention à ne pas utiliser de colles toxiques pour l’installer.
Les moquettes
peuvent également être écolos si elles sont en laine de mouton ou de chèvre.
Des fibres
végétales comme le lin, le jute ou le sisal peuvent aussi être utilisées.
L’association des
moquettes écologiques qui existe depuis 1990 délivre un label aux moquettes
produites dans le respect de ses exigences: interdiction de l’utilisation de
produits toxiques (comme le formaldéhyde, le benzène, l’acétate de vinyle), non
traitement aux pesticides, limites pour les COV (composés organiques volatiles)
et les aromates.
La formule sur le
label précise : “moquette testée pour la qualité de votre environnement”.
Le carrelage
quant à lui peut être en terre cuite, ardoise, céramique, à moins que vous ne
préfériez un sol en pierre, granit, ou marbre.
Rédigé à 17:14 dans Revêtements de sols | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Vous avez
probablement déjà remarqué l’arbre vert stylisé avec les initiales FSC pour
Forest Stewardship Council (en français, Conseil du Soutien de la Forêt).
Le FSC est une
association internationale qui rassemble depuis 1993 des associations (WWF,
Greenpeace), des représentants des peuples indigènes, des entreprises
forestières et des entreprises consommatrices de bois et productrices de
produits en bois (Tetra Pak ou Ikea par exemple).
Sa mission est de
veiller à la protection des forêts les plus précieuses pour la biodiversité et
au respect des principes d’une gestion durable, équitable et écologique de
toutes les forêts qui sont exploitées.
Les bois qui
obtiennent le label FSC proviennent de forêts dont la gestion a été certifiée
conforme aux critères définis qui concernent l’impact sur l’environnement mais
aussi les droits des travailleurs, des communautés locales et des générations
futures.
En ce qui
concerne la protection de l’environnement, la certification FSC implique la réalisation
d’une étude d’impact préalable à la mise en exploitation, la mise en place de
garanties pour les espèces protégées et leur habitat, le respect des fonctions
écologiques fondamentales pour la régénération, la diversité génétique, la
protection contre l’érosion et la protection des eaux.
L’utilisation des
pesticides est restreinte et contrôlée, l’usage d’organisme génétiquement
modifiés est prohibé.
En savoir
davantage:
Le site Conseil
du Soutien de la forêt: www.fsc-france.org
Le blog de
Greenpeace sur les forêts: www.greenpeace.org/france/campaigns/forets
Rédigé à 17:12 dans Labels écologiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quand on cherche
des produits respectueux de l’environnement il est intéressant de pouvoir se
référer à des labels qui garantissent leur qualité.
En France,
l’AFNOR (Association Française de Normalisation) en délivre deux: le label
national NF-Environnement et l’Ecolabel Européen.
Le label
NF-Environnement a été créée en 1991. La certification est demandée
volontairement par les entreprises et attribuée pour une durée déterminée afin
de pouvoir procéder à des actualisations en fonction des évolutions techniques.
Parmi les catégories
de produits relatifs à la maison qui peuvent être labellisés on trouve
notamment: les peintures et vernis, les colles pour les revêtements de sols,
les composteurs individuels…
En ce qui
concerne l’Ecolabel Européen, établi en 1992 et symbolisé par une fleur avec au
centre la lettre E entourée d’étoiles, son attribution prend aussi en compte
tous les aspects de la vie d’un produit depuis sa création jusqu’à son
élimination.
Parmi les
catégories de produits relatifs à la maison qui peuvent être labellisés on
trouve notamment: les peintures et vernis, les détergents, les lave-linge, les
lave-vaisselle, les ampoules, les réfrigérateurs, les ordinateurs, les matelas,
les pompes à chaleur, les papiers hygiéniques, les téléviseurs, les revêtements
de sols…
Pour en savoir plus: www.eco-label.com/french
Rédigé à 17:08 dans Labels écologiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Vous avez fait
des efforts pour construire et aménager une maison écologique: vous vous
souciez de la qualité de l’air que vous respirez et faites respirer à
l’intérieur de votre logement alors pourquoi contribuer à y créer une des
pollutions parmi les plus toxiques?
La fumée de tabac
contient de nombreuses substances toxiques, irritantes et cancérigènes qui sont
diffusées sous forme de gaz et de micro-particules auxquelles sont exposés tant
les fumeurs que les non-fumeurs qui partagent l’espace.
Suivez l’exemple
des lieux publics et des lieux de travail où il est maintenant interdit de
fumer: les bénéfices sur la santé de cette décision sont déjà mesurables avec
une baisse du nombre des attaques cardiaques précédemment déclenchées par
l’exposition à la fumée ambiante dans les bars et restaurants.
Vous y gagnerez
aussi un environnement beaucoup plus propre, débarrassé de l’imprégnation de
nicotine et de goudrons sur les murs, les rideaux, les tapis et sans l’odeur
nauséabonde des mégots.
Même vos animaux
domestiques vous en seront reconnaissants puisque plusieurs études ont montré
l’impact cancérigène de la fumée de tabac sur les chiens et les chats qui y
sont soumis quotidiennement.
Pour en savoir
davantage: www.100motivations.com
Rédigé à 17:07 dans Ne fumez pas | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chaque Français produit en moyenne 360 kg d’ordures ménagères dont 290 finissent en décharge ou sont incinérés. Les pouvoirs publics voudraient diminuer ces quantités en développant le recyclage et la “valorisation organique”.
Le compostage
individuel domestique permet de réduire la quantité de vos déchets ménagers que
le service des ordures ménagères doit éliminer à un coût de plus en plus élevé,
tant économique qu’écologique.
Avec le
compostage, vous obtenez un amendement organique utilisable pour vos plantes et
votre jardin.
Vous pouvez
composter épluchures, restes des repas et tous les produits en papier ou carton
(mieux vaut les déchirer auparavant). Si vous n’avez pas beaucoup d’espace (ni
de déchets) utiliser un composteur sera plus facile.
Les principales
recommandations sont de bien mélanger les matières et de veiller à l’aération
et au maintien d’une humidité suffisante (placez plutôt le composteur à
l’ombre).
Le recours aux
lombrics est une manière efficace de composter vos déchets.
Pour comprendre
le mode de fonctionnement vous pouvez contacter une association locale comme
les jardiniers d’aujourd’hui à Bordeaux qui expliquent aux débutants comment
procéder, fournissent le matériel via un kit de démarrage , les lombrics
(esenia) et une assistance téléphonique en cas de besoin ainsi que des
rencontres mensuelles.
En savoir plus: http://savoirpartages.wordpress.com/2007/10/13
www.compostage-au-jardin.org (région Provence-Alpes-Côte d’Azur)
Rédigé à 13:41 dans Compostage, Faire un jardin, Gaspillage, Gestion des déchets, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Avant même de
procéder au tri et au recyclage de nos déchets il convient d’essayer d’en
réduire à la source la quantité qui n’a fait qu’augmenter dans les derniers dix
ans.
Plus de 50% des
déchets finissent à la décharge, à condition qu’elle ne soit pas pleine, ce qui
est déjà le cas dans 26 départements. Ces derniers sont contraints d’exporter
leurs déchets dans d’autres départements. A court terme, selon un rapport du
Commissariat général au Plan, 50 autres départements devraient connaître le
même sort.
Conséquence: nous
comptons aujourd’hui environ 10.000 décharges illégales sans que la
multiplication des incinérateurs puisse constituer une solution en raison de
leurs nuisances, de leur coût et de l’opposition que rencontrent les projets
d’implantation.
Les emballages
représentent un tiers du poids et la moitié du volume du contenu de nos
poubelles. L’année 2008 doit être celle de la stabilisation et -il faut
l’espérer- du début de la décroissance, notamment par un meilleur taux de
recyclage.
Des progrès
significatifs peuvent et doivent être réalisés puisque les taux actuels de
recyclage sont de 64% pour les papiers-cartons, 53% pour les métaux, 52% pour
le verre, 19% pour le bois et 15% pour les plastiques.
Pour y parvenir, nous pouvons réduire ou éliminer l’achat de produits dans des emballages en plastique, préférer les achats en vrac, éviter la multiplication des petites portions suremballées et trier systématiquement nos déchets dans différentes poubelles pour un meilleur recyclage.
En savoir plus: Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets
Rédigé à 13:30 dans Gaspillage, Gestion des déchets, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
On ne peut que se
réjouir de l’arrivée d’un bébé mais on doit aussi s’interroger sur la meilleure
façon de gérer un sérieux problème écologique durant les premières années de sa
vie: couches jetables ou lavables?
On estime qu’un
bébé utilise en moyenne 5.000 couches.
En France, cela
représente environ 3 millions de tonnes par an de couches pour bébés, un marché
de 600 millions d’euros dominé presque pour moitié par Procter et Gamble
(Pampers). C’est d’ailleurs un ingénieur de cette société qui inventa en 1961
la couche-culotte pour le plus grand bonheur des parents.
Aujourd’hui, une
nouvelle génération de couches lavables a fait son apparition. Elle n’a plus
rien à voir avec un linge humide retenu par une épingle à nourrice. On pose sur
la couche un film biodégradable qui contiendra les déjections et que l’on
pourra jeter dans les WC. On pourra mettre la couche utilisée à tremper dans de
l’eau contenant quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé ou de
lavande et un peu de sel détachant
Ulrich , dans l’attente d’un lavage en machine à 40 degrés.
Certains
fabricants proposent aussi des couches jetables totalement biodégradables,
fabriquées avec de la cellulose non blanchie et sans produits chimiques. Pour
quand on doit laisser bébé dans une crèche qui n’utilise pas les couches
lavables.
Pour en savoir davantage: www.bebe-au-naturel.com
Les couches lavables : ça change tout !, par Christelle Beneytout, éd. La Plage, 2008
Les arguments des fabricants de couches traditionnelles.
Rédigé à 13:13 dans Couches, Gestion des déchets, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chaque année le
courrier “non adressé”, c’est à dire les prospectus, publicités et autres
journaux “gratuits”, représente 1 million de tonnes de papier, 40 kg en moyenne
par foyer, 17 kg par habitant.
Les publicités des
grandes surfaces représentent la majorité (58%), suivies par les gratuits
(18%), le commerce local (14%) alors que les 10% restants se répartiraient
également entre les publications des collectivités locales et les associations.
Si vous ne lisez
jamais ces courriers et que vous voulez cesser de les recevoir, il vous suffit
d’apposer sur votre boîte à lettres un autocollant ou une étiquette mentionnant
ce refus.
Lors d’opérations
de sensibilisation en 2004 et en 2006, le Ministère de l’Environnement a mis à
disposition trois millions d’autocollants par le biais des mairies et
d’associations.
Aujourd’hui seulement
5% des Français auraient choisi d’installer le message sur leur boîte aux
lettres sur les 15% affirmant ne plus vouloir en recevoir.
Si 15% des foyers
prenaient cette décision, ce seraient 150.000 tonnes de papier économisées,
150.000 tonnes de moins à traiter.
Quant aux 85% qui
ne veulent pas refuser toute publicité non sollicitée ils sont quand même une
majorité à trouver qu’ils en reçoivent trop.
En savoir
davantage: www.ademe.fr/stoppub
Rédigé à 13:06 dans Gaspillage, Gestion des déchets, Stop Pub | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les Français sont
de gros consommateurs de médicaments.
Que faisons-nous
des médicaments périmés ou non-utilisés? Les rapportons nous systématiquement
dans une pharmacie ou cédons-nous à la dangereuse facilité de les jeter dans
les toilettes ou la poubelle?
Selon un rapport
du Ministère de la Santé, près de 90% des médicaments non utilisés ne sont pas
rendus aux pharmaciens.
On peut se
demander pourquoi tant de médicaments ne sont pas utilisés, serait-ce parce que
les quantités prescrites ou les conditionnements sont excessifs alors que nous
“consommons” beaucoup plus de médicaments que les pays voisins?
Selon la revue
Prescrire, “des concentrations très faibles de certaines substances
pharmaceutiques sont retrouvées à la sortie des stations d’épuration des eaux
usées, dans les eaux de surface et souterraines, et dans certains échantillons
d’eau de boisson”.
Les molécules le
plus souvent présentes sont celles qui sont le plus consommées: paracétamol,
ibuprofène, anti-inflammatoires, anti-dépresseurs, contraceptifs.
Depuis que les médicaments
récupérés ne sont plus envoyés vers les pays du Tiers-Monde, leurs pathologies
et leurs besoins étant différents des nôtres et des abus et des erreurs ayant
été constatés, ils devront être incinérés: une solution qui incite encore plus
à une politique de prévention et de réduction à la source.
Rédigé à 12:58 dans Médicaments, Recyclage | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chaque logement
contient son lot de piles. Il ne faut en aucun cas les mettre à la poubelle
lorsqu’elles sont hors d’usage.
Il est d’abord
possible de limiter le nombre de piles qu’on achète en choisissant d’utiliser
des piles rechargeables.
Il existe aussi
un chargeur pour les piles ordinaires présumées non rechargeables qui pourrait
en fait les recharger une quinzaine de fois. Ce chargeur dénommé Batboostor
aurait été testé par la rédaction de Pro-Environnement et les portails internet
des batteries rechargeables NI-CD.net.
La société Moixa
Energy vient aussi d’annoncer le lancement d’une pile dite USBcell (déjà
commercialisée aux USA et en Grande-Bretagne) qui se recharge sur le port USB
d’un ordinateur.
Selon
l’association Les Amis de la Terre, le recyclage des piles piétine en France où
2 piles sur trois échouent dans les poubelles. Lorsque les boîtiers se
décomposent, des métaux lourds s’en échappent, polluant le sol, les eaux, les
nappes phréatiques.
En cas
d’incinération, c’est un gaz toxique composé de dioxines qui est produit. Les
cendres sont également toxiques.
Les piles hors
d’usage sont reprises gratuitement dans les points de vente et les
déchetteries. Devant le faible taux de retour on devrait envisager un système
de consigne (pdf) comme l’a proposé le Canton de Berne alors même que les Suisses
recyclent deux fois plus de piles que nous.
Un système de
consigne était évoqué dans une Directive Européenne dès 1991 mais n’a pas été repris dans la nouvelle version (2006) dont l'application doit commencer en 2008.
Rédigé à 12:33 dans Recycler les piles | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
«
Composter chez soi, simple et écolo ! » Cette opération organisée par
la ville de Québec au printemps 2005 a été une belle réussite. Dans les zones
urbaines, il est possible de commencer à composter grâce à quelques bacs sur le
balcon ou voir s’il existe un jardin “partagé” près de chez soi.
On en trouve à
Paris dans le cadre du programme “Mains vertes”; il y en a 23 à Brest sous
différents formes: jardins collectifs, pédagogiques, en pied d’immeuble,
familiaux, d’insertion sociale ou professionnelle, en milieu carcéral. Aussi à
Montpellier, Bordeaux. Lyon, Lille, Nantes…
Pour commencer,
il vous faudra des semences et qui dit semences écolos dit Kokopelli,
association basée à Alès (www.kokopelli.asso.fr). Une visite sur leur site vous permettra
de vous informer et ce passer commande (distribution des semences de septembre
à mai, animation toute l’année).
Kokopelli est
le joueur de flûte un peu bossu que l’on retrouve sur des pétroglyphes vieux de
3000 ans dans les territoires maintenant occupés par les Hopis et les Navajos:
on le considère comme un symbole de la fertilité pour toute vie.
En savoir plus sur les jardins partagés: http://jardins.wordpress.com
A Brest: http://www.vertlejardin.infini.fr
Rédigé à 12:23 dans Faire un jardin | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pas facile
d’aller vivre dans un éco-quartier en France car pour le moment il n’y en a
guère.
Un éco-quartier
vise à respecter à l’échelle d’un quartier des objectifs écologiques qu’il
s’agisse de la faible consommation énergétique des bâtiments (ou encore mieux
de leur énergie positive), de l’existence de modes de transports non polluants,
de la mise en place d’un système global de réduction, récupération et recyclage
des déchets, de la gestion économe de l’eau (avec collecte de l’eau de pluie),
de l’intégration du travail et du logement, du maintien de la diversité sociale
des habitants, de l’existence d’espaces verts.
Chez nos voisins
allemands on peut visiter le quartier Vauban à Fribourg (aménagé sur les
anciennes casernes des troupes françaises) et en Angleterre près de Londres le
Beddington Zero Energy Development, BedZED géré par le Peabody Trust, une des
principales organisations caritatives dans le domaine du logement.
Parmi les villes
françaises avec des projets déclarés d’éco-quartiers on trouve Grenoble
(éco-quartier de Bonne), Douai (Zac du Raquet), Lille (zone de l’Union, friche
Leblanc-Laffont), Narbonne (quartier du Théâtre), Paris (EcoZac de Rungis dans
le 13ième et le projet Batignolles-Clichy-Cardinet dans le 17ième).
Il ne tient qu’à
vous de faire une proposition d’éco-quartier là où vous habitez.
Le site officiel
du MEDAD sur les éco-quartiers
www.ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr
Rédigé à 12:14 dans Eco-quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une partie
grandissante de la population (tant française que mondiale) vit dans des villes
grandes, moyennes ou petites. C’est au sein de ces ensembles urbains que
s’inscrit la construction ou la rénovation de maisons écologiques.
Le souci de
protection de l’environnement, de sauvegarde des équilibres de la planète ne
peut réussir en se limitant à votre seule maison. Il convient aussi de se
préoccuper des sous-ensembles dont elle fait partie, le quartier (hameau ou
village), la ville et au delà l’éco-région.
En raison de
l’importance de l’impact écologique des modes de transport, votre ville
favorise-t-elle les solutions les plus économes en énergie et les moins
polluantes? Est-il facile de se déplacer à pied et à bicyclette? Y-a-t-il des
transports en commun avec des véhicules non-polluants? La circulation de
véhicules polluants est-elle découragée?
C’est également
au niveau de la ville que peuvent être développées des solutions innovantes
pour économiser l’énergie, produire de l’énergie propre et renouvelable,
organiser le recyclage et la valorisation écologique des déchets, optimiser
l’usage de l’eau et récupérer les eaux pluviales.
Un peu partout
des villes ont commencé à mettre en œuvre de telles mesures qui, si elles se
généralisaient, transformeraient notre façon de vivre en communauté et
réduiraient sensiblement notre empreinte écologique collective.
Avec vos voisins,
vos concitoyens, vous pouvez faire aboutir et accélérer cette évolution qui
contribuera à améliorer l’environnement dans lequel se situe votre maison.
Rédigé à 12:00 dans Ecoville | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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