“Pour bien
disposer une maison, il faut avoir égard à la région et au climat où on veut la
bâtir”.
Ce précepte de
bon sens était ainsi formulé au 1er siècle avant JC par l’architecte romain
Vitruve dont les livres sont considérés comme les plus anciens traités
d’architecture qui nous soient parvenus.
Lorsque l’on ne
dispose par d’une source d’énergie artificielle pour chauffer un édifice on est
obligé de tenir le plus grand compte du “climat” local, de l’orientation du
terrain où l’on veut bâtir, de l’ensoleillement, des vents dominants, des
variations de température, de la fréquence des pluies, de l’enneigement, de la
présence d’arbres, etc.
Toutes les
architectures traditionnelles visent à tirer parti du climat et à y adapter le
bâtiment. Les maisons bioclimatiques d’aujourd’hui ont le même souci.
D’une manière
générale elles vont donc chercher à profiter de l’énergie solaire -mais aussi à
s’en protéger- tout comme elles vont chercher à se protéger des vents froids
-ou chercher à profiter de courants d’air pour refroidir une atmosphère trop
chaude.
L’architecture
intérieure du bâtiment sera elle aussi influencée voire dominée par la façon
dont les caractéristiques climatiques peuvent servir le mode de vie des
habitants: où ont-ils besoin de lumière, de chaleur, à quel moment de la
journée?
Ce respect de l’environnement s’exprimera également dans le choix de matériaux et de techniques les plus respectueux possibles de la nature dans une optique de développement durable et d’utilisation d’énergie renouvelable.
Un exemple récent: la maison Percotte
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