Des études
récentes menées tant à l’étranger qu’en France (notamment dans le cadre du
programme de recherche Phyt’air) montrent le rôle positif joué par de
nombreuses plantes d’intérieur pour améliorer la qualité de l’air que nous
respirons.
En effet,
certains polluants sont absorbés par les feuilles, traités et transformés en
nutriments par les racines tandis que la plante rejette de la vapeur d’eau qui
améliore l’humidité et la quantité d’oxygène dans la maison.
Chaque plante a
sa spécialité: les azalées traitent l’ammoniac (produits nettoyants), le lierre
le benzène (plastiques, peintures, détergents), les chrysanthèmes le
trichlorétylène, le ficus s’attaque au formaldéhyde, les cactus ont la
réputation d’absorber les ondes électromagnétiques (on les placera donc
avantageusement près des télévisions et des ordinateurs).
Le program
Phyt’air porterait plus précisément sur le chlorophytum (plante araignée), le
lierre et le dragonnier ainsi que sur quatre contaminants: le formaldéhyde, le
toluène, le monoxyde de carbone et le benzène. L’objectif en est la
constitution d’un système simple de bioépuration de l’air intérieur grâce à un
bac de plantes sélectionnées à cet effet.
En savoir plus:
Association Plant’airpur
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