On ne peut que se
réjouir de l’arrivée d’un bébé mais on doit aussi s’interroger sur la meilleure
façon de gérer un sérieux problème écologique durant les premières années de sa
vie: couches jetables ou lavables?
On estime qu’un
bébé utilise en moyenne 5.000 couches.
En France, cela
représente environ 3 millions de tonnes par an de couches pour bébés, un marché
de 600 millions d’euros dominé presque pour moitié par Procter et Gamble
(Pampers). C’est d’ailleurs un ingénieur de cette société qui inventa en 1961
la couche-culotte pour le plus grand bonheur des parents.
Aujourd’hui, une
nouvelle génération de couches lavables a fait son apparition. Elle n’a plus
rien à voir avec un linge humide retenu par une épingle à nourrice. On pose sur
la couche un film biodégradable qui contiendra les déjections et que l’on
pourra jeter dans les WC. On pourra mettre la couche utilisée à tremper dans de
l’eau contenant quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé ou de
lavande et un peu de sel détachant
Ulrich , dans l’attente d’un lavage en machine à 40 degrés.
Certains
fabricants proposent aussi des couches jetables totalement biodégradables,
fabriquées avec de la cellulose non blanchie et sans produits chimiques. Pour
quand on doit laisser bébé dans une crèche qui n’utilise pas les couches
lavables.
Pour en savoir davantage: www.bebe-au-naturel.com
Les couches lavables : ça change tout !, par Christelle Beneytout, éd. La Plage, 2008
Les arguments des fabricants de couches traditionnelles.
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