Il s’agit de
recouvrir le toit de végétation, système qui s’applique essentiellement à des
toits plats ou peu pentus.
On trouve des
toits ainsi conçus dans les pays froids (en Scandinavie par exemple) mais aussi
dans les pays chauds (Afrique) car la couverture végétale a d’abord un rôle de
protection thermique.
Les plantes sur
le toit absorbent aussi une partie substantielle de l’eau de pluie (jusqu’à
50%) contribuant ainsi au contrôle du ruissellement.
Dans les grandes
villes où il fait chaud l’été, la présence de toits végétalisés contribue à
faire baisser la température ce qui améliore la qualité de vie et permet de
réduire les besoins de climatisation.
L’installation
d’un toit vert oblige à prendre en considération plusieurs aspects techniques:
la capacité de la structure à supporter le poids de la terre (qui s’alourdit
quand elle est humide) et des plantes, la mise en place d’un système assurant
l’étanchéité et une possibilité d’accès facile en cas de besoin.
Il existe une
variété de matériaux pour les membranes d’étanchéité qui doivent résister au
poids, à l’humidité, à la croissance des racines. Les contraintes techniques
sont également importantes pour les membranes de drainage et de filtration:
mieux vaut s’entourer des conseils de personnes expérimentées.
Pour le choix des
plantes il convient d’apprécier la hauteur du toit, son ensoleillement,
l’exposition aux vents dominants et le climat général et local. Il semble plus
raisonnable de retenir des plantes résistantes et ne demandant pas (ou peu) de
soins d’entretien.
Il faut consulter
la commune quant à la nécessité d’un permis de construire.
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