Conçue en
Allemagne, il s’agit d’un foyer ouvert sans conduit qui fonctionne au
bio-éthanol, c’est à dire de l’alcool de betterave, mais ou blé (de canne à
sucre au Brésil).
Toutes les
publicités vantent la fin de la corvée de bois, la disparition du ramonage, de
la récupération des cendres ainsi que le rendement très performant.
Les prix de
telles “cheminées” vont de 500 Euros à plus de 4.000 euros.
On peut régler la
puissance du foyer et ainsi faire varier la consommation : en pleine puissance
deux litres peuvent représenter 4 heures ou à tirage réduit 5 ou 6.
Le prix du litre
de bio-éthanol est plus difficile à cerner (2 Euros le litre ou plus), tout
comme sa véritable empreinte écologique.
Pour le GIEC
(Groupement Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat) remplacer
des prairies par la culture de la betterave conduit à une augmentation des émissions
de CO2. Une production intensive pourrait nécessiter quantité d’engrais et
d’eau avec un impact négatif sur la qualité des sols et des nappes aquifères et
la production de gaz à effet de serre.
Au niveau de la
sécurité, la seule norme existante est la norme allemande TÜV et la question ne semble pas tranchée
quant à la possibilité d’obtenir un crédit d’impôt pour ce foyer.
De nombreux
utilisateurs, toujours satisfaits de l’élément de décoration intérieure
indiquent qu’il ne peut s’agir que d’un agréable chauffage d’appoint ou de
confort de courte durée.
Le débat continue sur de nombreux sites internet, par exemple sur Quotidien Durable.
Ce n’est
-évidemment- pas l’avis des betteraviers ni des distributeurs de ce type de
cheminée.
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