Je me souviens de Loulou joueur de tennis. Gaucher, il avait un coup "droit" lifté redoutable, très rapide et il se tournait pour le frapper au lieu d'un revers qui était son point faible. Il avait un service très bizarre (comme tant de joueurs), peut-être immortalisé dans un film.
Il aimait se ruer au filet et avait un coup d'amortie qui retombait
juste derrière qui n'appartenait qu'à lui... Souvenirs de doubles
distrayants avec ses amis au Stade Français ou au Sporting à La Baule.
Je me souviens de M. Hoeffer qui gérait les cartes à La Faisanderie et des amis partenaires: Hervé de Pommery, Jacques de Pimodan, Jean-Jacques Verroust, Hervé Le Bars et Robert Bouquet (qui jouait beaucoup mieux). Jacques de Pimodan lui avait enseigné un truc pour se sécher sans avoir besoin d'une grande serviette: il suffit de s'essuyer d'abord avec les mains et on n'est plus alors que très peu mouillé. Il se souvenait de ce conseil avec plaisir. :)
Je me souviens des vestiaires à la Faisanderie (avant les transformations des années 70): tous les casiers en bois et le nôtre qui était dans le carré du fond. Les douches communes. De très bons souvenirs. L'hiver il y avait l'invasion des coureurs de fond et l'odeur de la pommade qu'ils s'appliquaient.
C'était encore le temps des raquettes en bois avec les presses pour que le cadre ne se déforme pas, en bois ou en fer. Le prof local s'appelait Larcade et son emblème sur ses raquettes était un lion. Estrabeau, le prof du sporting à La Baule avait comme emblème le pingouin de Zig et Puce. Il jouait en pantalon et je le revois très bien, magistral avec son panama sur la tête, donnant les leçons.
Au Sporting Loulou discutait avec les jeunes: Hervé (et Didier) Quélin, Patrice Brunet, Jean-Luc (?) Gauduchon qui était acteur et jurait férocement quand il manquait un coup. Papy jouait encore à l'époque mais j'ai oublié le nom de son partenaire favori qui avait un service à hurler de rire.
Il y avait aussi des parties de double mixte mais Kostia n'aimait pas trop (je crois): son meilleur coup était le revers mais son service était faiblard.
Il faudrait retrouver les commandements du parfait tennisman rédigés par Paul Lebreton, meilleur joueur de cette famille (du côté de Kostia), puisqu'il avait été champion de France de double avant la première guerre ce qui nous valait des invitations gratuites dans la tribune d'honneur à Roland Garros (prodiguées par Tante Manette, sa veuve, qui avait un faible pour Jean-Noel Grinda).
Henri Lebreton quant à lui, figure sur la stèle du monument aux morts du Stade Français à la Faisanderie où il avait pratiqué le rugby avant 1914. Il a dû frémir quand François a rejoint (trahison!) l'équipe de rugby du ...Racing. Je crois me souvenir que Loulou avait un blazer rayé bleu marine et rouge (les couleurs du Stade) sur lequel il arborait le sigle du club ("très chic"). J'ai moi-même eu plusieurs blazers avec cet écusson. Beaucoup de bons souvenir autour du Stade et du Sporting...
je rencontre ce texte par hasard et il réveille en moi d'excellents souvenirs... j'aimerai en savoir plus sur l'auteur de cette page et prendre contact avec lui:
[email protected] et blog:
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Rédigé par : ledif trocas jean YVES gauduchon | 18/09/2007 à 18:59