En 1967/68 vous avez quitté le Stade Français et le tennis pour Saint-Nom la Bretèche et le golf.
Evolution de l'âge, du standing?
Aucun des enfants ne s'est mis sérieusement au golf même si beaucoup de nos amis (et nos cousins) jouaient.
Personnellement je crois que je n'aimais pas tellement l'ambiance, en tout cas l'ambiance des clubs "parisiens".
Trop "stuffy", prétentieux, friqué: je les entends protester de leur simplicité et c'est vrai pour certains mais pour beaucoup d'autres... J'avais l'impression que le plaisir du jeu se perdait, se diluait. J'ai de bien meilleurs souvenirs d'avoir pataté sur le petit golf de Valenciennes: j'avais alors plus le sentiment d'un jeu sportif que d'un jeu social avec un maximum de conotations de statut. Et c'était financièrement plus accessible (je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui).
Quant à toi, je crois que tu t'y es bien acclimaté et que vous aviez une bande d'amis sympathiques.
Je me souviens des "choses", coktail mélangeant un Schweppes avec un jus de pamplemousse.
Je me souviens de la piscine que j'ai davantage fréquentée que le parcours.
Je me souviens des trophées Lancôme. Je me souviens pas de ton handicap. Je me souviens qu'on a soudainement accumulé les ouvrages sur comment jouer au golf et particulièrement celui en bandes dessinées de Gary Player. Les grands champions semblaient tous très simples et sympa, à l'image du père de Patricia qui sans en avoir l'air était scratch: "Easy does it". C'est peut-être plus facile d'être "simple" quand on joue très bien? D'un autre côté si on se contente de jouer et de s'amuser... mais dans un contexte très structuré l'aspect ludique semblait passer nettement après le souci de la performance et du standing.
Par la suite tu es également devenu membre du golf de La Baule.
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