Dans PARIS MATCH c'est Yves Bur, député UMP, qui prend la parole pour estimer que la décision du Premier-ministre « traduit sa profonde méconnaissance de notre société » et que c'est « un dégât collatéral du CPE ».
Quand le journal demande s'il ne suffirait pas d'améliorer les
dispositifs existants, le député affirme que sa proposition de loi « renforçait ces dispositions » car hausse du prix du tabac et campagnes de prévention ont « un effet limité » alors que la loi d'interdiction Italienne a réduit de 500 000 le nombre de fumeurs en un an. Il pense que maintenant « il faudra attendre l'élection présidentielle pour (…) relancer » le projet de loi. A la question « faut -il interdire tout ce qui est mauvais pour la santé ? » le député répond « où
est la liberté de ceux qui sont morts du tabagisme passif ? Le fumeur
n'est-il pas prisonnier d'une dépendance ? Faudrait il au nom de la
liberté (….) autoriser l'alcool au volant ? ». Selon lui « le consommateur n'est pas à égalité avec le pouvoir des entreprises ». Sur la légitimité des pouvoirs publics à légiférer sur nos modes de consommation, il dit, dans ce cas « nous ne faisons plus le plan cancer et nous ne nous occupons plus du financement de la sécur ité sociale ». Selon lui « pour dépenser et soigner mieux il faut prévenir ».
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