Rien ne bouge. Reporters sans frontières a écrit au Président de la République. Pas de réponse.
Les signatures s'ajoutent au bas de la pétition du Républicain mais en vain (pour le moment).
Deuxième mois de détention pour Maman Abou et Oumarou Keita. RSF écrit au président de la République
.
Deuxième mois de détention pour Maman Abou et Oumarou Keita. RSF écrit au président de la République
- jeudi 12 octobre 2006
Reporters
sans frontières a adressé un courrier au président de la République du
Niger, Mamadou Tanja, le 4 octobre 2006, pour lui demander de «mettre
en oeuvre tout ce qui est en son pouvoir pour faire libé-rer» Maman
Abou et Oumarou Keita, respectivement directeur de publication et
rédacteur en chef de l’hebdo-madaire privé Le Républicain, incar-cérés
depuis le 4 août 2006.
A l’occasion de la fin du deuxième mois
d’incarcération des deux journalistes, Reporters sans frontières
demande au chef de l’Etat «de clore un dossier qui a déjà suffisamment
en-dommagé l’image du Niger», l’invitant également à amorcer une
relation nouvelle avec la presse nigérienne.
L’organisation a
rappelé qu’elle avait déjà adressé un courrier au Premier ministre Hama
Amadou, le 23 août, expliquant que «l’incarcération de journalistes
pour des infractions liées à l’exercice de leur métier est
contre-productive.» «Plutôt que d’avoir obtenu réparation, lors d’un
débat juste et respecté, votre gouvernement doit aujourd’hui assumer, à
tort ou à raison, le sort de deux prisonniers politiques fortement
média-tisés, d’un système judiciaire disqua-lifié et d’une réputation
d’inflexibilité et d’inhumanité», écrivait alors l’or-ganisation. Ce
courrier est resté sans réponse.
Mahamadou Diallo
Commentaires