Les plus récentes statistiques (voir le détail ci-dessous) indiquent une prévalence de 11,9% chez les adultes en 2011. Chez les jeunes, la prévalence était de 21,6% en 2000, elle est de 13,8% en 2010 mais l'on note une augmentation chez les 18-24 ans, de 12,3% à 14,6%. Même si on est loin des taux français, les antitabac Californiens demeurent mobilisés et vigilants, notant un accroissement de l'usage du tabac à chiquer chez les jeunes.
C'est vrai que la Californie partait d'une prévalence moins élevée qu'en France, mais ils ont obtenu une baisse très substantielle. Quelles leçons pourrions-nous en tirer? A supposer que nos décideurs et leurs conseilleurs en aient la moindre envie? On sait l'importance d'un prix le plus élevé possible mais la différence vient surtout des budgets investis en actions efficaces, notamment médiatiques, tout au long de l'année (pas seulement pour la journée sans tabac) et tout au long des années. Cela s'est traduit par une "dénormalisation" du fait de fumer. Tant que les budgets resteront dérisoires, la prévalence restera élevée, avec ses "montagnes de chagrin", largement, totalement ignorées. Question subsidiaire pour contribuer au débat: combien les jeunes fumeurs français rapportent-ils en taxes "illicites", puisque théoriquement ces achats sont interdits? Et si on décidait de réaffecter ces profits illicites aux actions de prévention?
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