Sous le titre « Plus de mégots au bureau », LE NOUVEL
OBSERVATEUR signale « qu'avant d'envoyer leurs accros à la cigarette
consumer leur vice sur le trottoir, des entreprises tentent de les
aider à décrocher ». L'hebdo qui affirme qu'il y a dix ans « les
entreprises shootaient leurs salariés au week-end sauts à l'élastique
», précise « qu'aujourd'hui elles surveillent leur santé » et que les
DRH « suivent le mouvement »; ainsi un ex assureur converti aux
thérapies comportementales « n'a plus de mal à vendre ses « défis no smoking
» car « face aux risques juridiques et aux ravages annoncés du
tabagisme passif, les employeurs ne peuvent plus laisser les fumeurs en
paix ». Evoquant la petite quinzaine d'inscrits, sur les 1500 salariés
d'une entreprise, qui se retrouvent « au défi » pour la somme de 60
euros, le magazine explique que la méthode est fondée sur « une prise
de conscience douce, impulsée à coup de petites règles et
d'encouragements » sachant que les candidats au sevrage « peuvent en
griller autant qu'ils veulent mais seuls, pas dans leur voiture, pas
tout de suite après le repas » avec peu à peu un élargissement des
périodes d'attente, jusqu'au soir où ils fumeront « leur dernière clope
devant le miroir ». Suivra un rendez vous dans la semaine pour faire le
point, mais aussi un diplôme, un petit cadeau et les félicitations de
la direction s'ils tiennent un mois.
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