CANCER - COÛTS
L'AFP qui fait état de l'étude sur « L'analyse économique des coûts du cancer » publiée par l'Institut national du cancer (INCa), indique que le cancer représente environ 11 milliards d'euros en dépenses de soins.
D'après l'agence, la prévention tabac - alcool - nutrition/exercice physique « ne recueille que 120 millions (46 millions contre le tabac et 63 millions contre l'abus d'alcool ) ». L'agence qui rappelle que le plan cancer lancé en 2003 ambitionnait de réduire de 30% le tabagisme chez les jeunes et de 20% le tabagisme des adultes, rapporte que selon Franck Amalric, principal auteur du rapport, « on a des objectifs inscrits dans la loi » pour le tabac et l'alcool « mais on ne sait pas combien il faudrait investir pour les atteindre ». Le rapport qui relève que « les fumeurs paient environ 10 milliards d'euros de taxes par an » et « l'assurance maladie n'a investi en 2004 que 20 millions d'euros dans la lutte contre le tabagisme, soit l'équivalent de 0,2% de ces recettes fiscales », évalue à 546,7 millions d'euros le coût total que représenterait pour l'assurance maladie « le remboursement à 100% » de l'ensemble des substituts nicotiniques à l'ensemble des 15-75 ans .
TABAC
Interdiction de fumer dans les lieux publics
« Encore un fumeur qui bloque l'ascenseur ? » interroge LIBERATION qui observe que « les va-et-vient dus aux pauses cigarettes augmentent les flux ». Assurant « dans la série « haro sur les fumeurs » voici maintenant qu'on les accuse de détraquer les ascenseurs », notamment ceux des sociétés qui ont des bureaux en hauteur, le journal relève que dans ces immeubles les va et vient (arrivée, pause déjeuner, départ) « semblaient bien huilés » jusqu'à l'interdiction de fumer, sachant que ceux qui ont « le toupet de désorganiser le trafic juste pour satisfaire un vice » sont « les fumeurs, bien sûr ». D'après le journal, ces « irresponsables » imposent des mouvements contraires aux ascenseurs en pleine heure de pointe ce qui énerve les autres et « nuit à la productivité de toute l'entreprise ». Selon un fabricant d'ascenseurs, « Dix secondes d'attente supplémentaire par salarié dans un immeuble qui en héberge 2000, équivalent à 7000 heures de travail perdu chaque année ». « De quoi délocaliser ? » questionne le quotidien. Faisant état des produits permettant de rationaliser les arrêts d'ascenseurs que vendent désormais les fabricants, le journal se demande si un ascenseur réservé aux fumeurs pourrait « ramener la paix entre collègues », tout en estimant que « les non fumeurs vont peut être finir par regretter les espaces fumeurs. Et les accros de la cigarette être tentés de jouer au cendrier géant qui monte, qui descend ».
A la télévision
L'HUMANITE qui annonce la diffusion ce soir sur France, 3 à 23 H 40, du documentaire d'Andrès Jarach « Fumer tue », explique que c'est l'histoire de la fusion pendant 20 ans de Thomas et de sa cigarette jusqu'au jour où à 35 ans ce père de famille « prend la décision de se séparer de sa compagne qui tue, et cela sans aucun patch parce que Clint Eastwood, à sa place, ne prendrait rien pour s'aider ». Le journal qui souligne « qu'Andrès Jarach raconte une histoire tendre dans laquelle l'aspirant non fumeur tourne en dérision ses états d'esseulé du tabac », considère que « Fumer tue est un enseignement drôle d'un gros fumeur vers les futurs gros non fumeurs » et qu'il est donc « à prescrire ».
Altadis - Imperial Tobacco
L'AFP, LE FIGARO ECONOMIE, LES ECHOS et LA TRIBUNE signalent qu'Altadis refuse la nouvelle offre d'Imperial Tobacco.
L'AFP qui note qu'Imperial avait relevé son offre de 45 à 47 euros par action , précise que le conseil d'administration d'Altadis a « décidé de rejeter à l'unanimité » cette « nouvelle offre non sollicitée et non négociée » car elle « ne reflète pas la valeur stratégique du groupe, de ses actifs uniques, ni de ses perspectives de croissance ». D'après l'agence, Altadis « fait figure de proie de choix sur ce marché, notamment en raison de sa position de leader sur le rentable marché des cigares ».
D'après LE FIGARO ECONOMIE « Le franco espagnol refuse d'ouvrir ses comptes au britannique qui semble prêt à renchérir ». Indiquant que pour Altadis, le prix proposé par Impérial n'est pas assez « généreux et juste », le journal estime que ce nouveau prix « peut surprendre » car selon des proches du dossier, Imperial « était attendu à 49 ou 50 euros ». Le quotidien qui note que du coup Impérial a demandé à Altadis de lui ouvrir ses comptes « pour établir s'il pouvait y avoir de la valeur additionnelle », relève qu'Altadis « là encore a botté en touche » estimant que l'on « ouvre ses comptes que si l'on est d'accord sur une valorisation ». D'après le journal, « on peut s'attendre à une nouvelle proposition d'Imperial ».
A en croire LES ECHOS « Imperial Tobacco semble déterminé à prendre le contrôle d'Altadis ». Le journal qui revient sur l'offre du britannique et le refus d'Altadis, rapporte le point de vue d'un analyste « il nous semble qu'Imperial agit comme s'il était en train de préparer le terrain pour une offre finale aux environs de 50 euros par action, si nécessaire hostile ». D'après le quotidien, « le conseil d'administration pourrait alors être contraint d'accepter sous la pression de ses grands actionnaires, tous anglo- saxons ».
Un encadré sur « l'inquiétude (qui) s'installe à l'usine de Nantes » où « les syndicats de la principale usine française d'Altadis, qui emploie 410 salariés, craignent que l'éventuel repreneur ne s'intéresse qu'aux marques aux dépens de la pérennité de leur unité, qui travaille surtout pour l'export ». D'après le journal, « les syndicats qui envisagent le pire, déplorent un désintérêt du gouvernement pour l'industrie du tabac ». Un syndicaliste CFDT estime « l'opinion publique sera difficile à mobiliser pour notre activité ».
LA TRIBUNE relève que « La modeste amélioration de l'offre du britannique n'a pas convaincu le conseil d'administration » et « qu'Imperial ne veut pas être accusé de surpayer ». Toutefois d'après le journal, Imperial pourrait payer jusqu'à 50 euros, selon les calculs des experts qui tablent sur « une offre amicale relevée entre 48 et 50 euros ». Question du quotidien « des fonds d'investissement pourraient ils proposer mieux ? ».
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