L'agence indique qu'un site internet ( www.toxic-corp.fr) parodie depuis juin 2006 une compagnie fictive, Toxic Corp, qui, explique l' AFP, « cherche à recruter de nouveaux adeptes pour remplacer les morts. » Pour l'Alliance contre le Tabac et l'Inpes, il s'agit de « rendre concret le risque que l'on prend en fumant, en dénonçant le fait que le tabac tue un fumeur sur deux ». Ils ajoutent par ailleurs que la « fausse campagne de conquête d'une clientèle : les jeunes nouveaux fumeurs » est « volontairement cynique ». La dépêche précise que sur le site internet, il est possible de visiter l'entreprise virtuelle, de lire des documents traduits après des procès à la fin des années 90 et de voir des extraits du documentaire « Tabac, la conspiration », qui est sorti au cinéma en avril 2006. L'AFP signale qu'un film promotion de la compagnie fictive Toxic Corp assorti du slogan « Le tabac tue un fumeur sur deux. L'industrie du tabac compte sur vous pour les remplacer » est diffusé à la télévision du 20 août au 9 septembre et note que celui-ci aura une « large diffusion », notamment autour des programmes regardés par les 15-24 ans.
Canada
L’AFP indique que, selon une étude de l’institut canadien de la statistique, les interdictions de fumer au travail ou à la maison aident les personnes qui le souhaitent à stopper leur consommation de tabac. L’agence précise par ailleurs que ces personnes sont plus susceptibles d’arrêter de fumer dans les deux ans suivant la restriction que les autres fumeurs. D’après l’étude publiée mercredi, 27% des personnes ne pouvant plus fumer au bureau et 13% des personnes ne connaissant aucune restriction avaient arrêté de fumer deux ans plus tard. 20% des personnes ne pouvant plus fumer chez elles avaient également cessé de fumer contre 13% pour les autres fumeurs. Statistique Canada observe que « pour les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer, les restrictions sur l’usage du tabac peuvent faire pencher la balance » du côté de l’arrêt du tabac dans certains cas, indique l’AFP. Une analyste de Statistique Canada affirme également « qu’il est possible que la nécessité d’aller fumer dehors dans un pays où les hivers sont rigoureux ait fait pencher la balance ». La dépêche, qui signale que le nombre de foyers sans fumée a augmenté au Canada et que le nombre de fumeurs se voyant interdire de fumer à la maison est passé de 27 à 43% entre 2000 et 2006, souligne que cette hausse coïncide avec l’adoption de mesures interdisant de fumer dans les lieux publics dans plusieurs provinces du pays.
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