Annonçant du « Brouillard en vue à partir du 1er janvier pour les amateurs de cigare », l'AFP précise que comme ceux-ci se réunissent régulièrement autour de bons repas « suivis des volutes bleutés », ils s'inquiètent de l'interdiction dans les restaurants et cherchent des solutions alternatives.
Le président des « Amis des plaisirs du goût »
a dénoncé hier « la tendance prohibitionniste qui s'installe en France
» et il a appelé lors d'une conférence de presse « à la mobilisation
de tous pour défendre la liberté d'expression menacée au nom de la
lutte contre le tabagisme ». D'après l'agence, la 13ème Nuit de
l'Amateur de cigare, qui aura lieu samedi au Pavillon Ledoyen à Paris,
risque bien d'être la dernière au moins dans sa forme actuelle. La
rédactrice en chef de l'Amateur de cigare qui « refuse de se mettre
hors la loi », espère « sans trop y croire » que « le décret soit un
peu adouci » mais selon elle « personne n'a la solution pour le moment
». Assurant que les « Amis du plaisir du goût » sont « beaucoup plus
catégoriques », l'agence souligne qu'ils remettent en cause les «
incessantes attaques en justice menées par certaines associations »
contre les clubs de cigare et de pipe et la presse spécialisée, visant
ainsi « à instaurer l'interdiction de l'information, de l'expression
et de l'échange autour des produits nobles du tabac ». L'AFP qui
observe que les 150 clubs de cigare recensés en France tentent de
s'organiser, rapporte qu'un club de cigare féminin envisage de «
privatiser » un restaurant pour une soirée ou de tenir les réunions «
chez l'une ou chez l'autre ». Le responsable d'un autre club fait
toutefois observer que le problème « n'est pas de privatiser un
restaurant (...) mais de trouver des serveurs qui accepteront de
travailler ». Selon lui, « le seul moyen » consiste à se réunir sous
les tentes extérieures des restaurants. Un troisième pour qui il «
n'est pas question de tomber dans la clandestinité », songe à des
soirées chez des particuliers pour les réunions du club. Et l'agence
de conclure sur ce club de Bayonne qui a « trouvé la parade » avec «
des réunions de l'autre côté de la frontière dans un restaurant
espagnol fumeur ou côté français dans des penas (clubs) en faisant
(eux) même la cuisine ».
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