Italie - interdiction de fumer - amende
LIBERATION observe « qu’en Italie on ne blague pas avec la loi antitabac » car un urologue de Pescia (Toscane) a été condamné hier à 4500 euros d’amende pour avoir fumé en salle d’opération.
Le journal qui se demande si il a été surpris lors d’un contrôle sanitaire de routine ou plutôt dénoncé, estime que l’une des raisons de la très stricte application de l’interdiction en Italie « s’explique par l’encouragement à la délation ». Indiquant que ce médecin s’en était d’abord « plutôt bien tiré » avec une amende de 55 euros, le quotidien relève que « c’était sans compter sur le zèle hygiéniste de la cour des comptes (..) qui a aussitôt ouvert une procédure contre l’urologue pour avoir nuit à l’image de la santé publique » et « pour le tort qu’il a fait subir à ses collègues et au malade ». Le journal qui parle de « condamnation record », observe que cependant le texte est « très sévère » car il prévoit jusqu’à 575 euros d’amende pour ceux qui fument en présence d’une femme enceinte ou d’un enfant de moins de 12 ans, et jusqu’à 2500 euros d’amende pour les patrons de bar ou de restaurants. D’après le journal, la loi continue à être plébiscitée à 86% par les Italiens mais la consommation de tabac a augmenté de 1,1 % depuis 2002, date de l’entrée en vigueur de la loi.
France - Interdiction de fumer au 1er janvier
LE PARISIEN rapporte en brève que selon une « association de patrons indépendants de la profession », l’entrée en vigueur du décret va entraîner une hausse significative de la fréquentation des restaurants, bars et cafés. L’association espère « le retour des familles » dans ces établissements.
Dans FRANCE SOIR, Paul Wermus classe 1er au « Box Office » : Georges Wolinski qui face à l’interdiction de fumer au 1er janvier « a décidé de faire entendre sa voix dans un album à paraître le 17 janvier », intitulé « Défense de fumer ».
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