Radio Okapi présente brièvement cet atelier de formation organisé par ATCRI (pour le Consortium Africain Anti-Tabac avec les fonds de la Fondation Gates).
Il avait été précédé par des sessions similaires au Cameroun, Sénégal et Botswana.
Un atelier de renforcement de la capacité des journalistes et membres des ONG s’est ouvert, jeudi 14 octobre à Kinshasa, sur la lutte antitabac. Organisé par le Programme national de lutte contre les toxicomanies et les substances toxiques, cet atelier de deux jours tente de mettre à nu les méfaits du tabagisme et impliquer les communicateurs dans la lutte antitabac.
Le tabac tue au moins 6 millions de personne chaque année.
Cette situation nécessite une vulgarisation intense de la part des communicateurs, dans le but de faire connaître la convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, ratifiée par la RDC.
Il s’agit aussi de faire en sorte que le contrôle du tabac soit accepté par tous, pas comme une tracasserie, mais comme une mesure visant à protéger la population.
Pour y arriver, il est impératif de passer par les journalistes, a souligné le directeur du Programme national de lutte contre les toxicomanies et les substances toxiques, Rigobert Mbuyu Muteba:
«Il faut donc former les journalistes, les communicateurs en santé pour qu’ils puissent s’approprier cette lutte là.»
Le tabac étant un produit encore licite, le directeur Rigobert Mbuyu a tenu a présenté tout de même ses méfaits, qu’il ne faut pas négliger:
«A défaut de l’interdire totalement, il faut le réglementer et il faut faire connaître à toutes les personnes que le tabac tue, il cause beaucoup de maladies, mortelles comme par exemple, le cancer, l’hypertension, l’AVC, la stérilité et les restes.»
Cet atelier de Kinshasa intervient après ceux organisés au Cameroun, au Botswana et au Sénégal.
Il vise, selon Tih Armstrong de l’initiative régionale pour le contrôle de tabac en Afrique (ATCRI), à créer une alliance des journalistes contre le tabac.
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