Un an après son entrée en vigueur, le bilan de la nouvelle législation interdisant le tabagisme sur les lieux publics en Tunisie est loin d’être satisfaisant. En effet, outre l’effet d’annonce, il n’y a rien eu de vraiment concret. Quelques procès-verbaux par ci, par là et quelques remontrances, ailleurs. Mais sans réelle application de la loi qui date de 1998 et –dont paraît-il- les décrets d’application ne sont pas encore parus. Ce n’est pas grave, on a encore le temps !
Source: GNet
On est confronté de ce fait, au paysage quotidien et non moins inquiétant d’hommes adultes, de jeunes enfants et adolescents et autres jeunes filles et femmes mûres, fumant sans vergogne au vu et au su de tout le monde, ou en cachette, mais causant un tort certain aux non fumeurs, aux personnes vulnérables, allergiques ou carrément malades. Ainsi, on se trouve désarmé, voire impuissant, car étant incapable de changer quoi que ce soit à cette situation, étant donné que les personnes mandatées ou habilitées à y remédier ferment l’œil ou feignent de n’avoir rien vu.
Ce qui est plus grave encore, c’est que dans les administrations, les banques, les recettes des finances, les moyens de transport, cafés, restaurants et autres établissements publics, des personnes fument sans vergogne, car bénéficiant d’une impunité certaine et d’une indulgence inouïe et gare à celui qui s’en offusquerait.
Compter sur la conscience du citoyen pour qu’il change son comportement et daigne respecter les autres, n’est guère efficace, ni suffisant.
Sous d’autres cieux, l’on est parvenu en un temps assez court, à changer le comportement des fumeurs par différents moyens, alliant la sensibilisation à la répression, via les amendes… Ainsi, l’on a réussi à limiter les dégâts et à préserver davantage la santé et la vie des gens… A quand le respect de la loi chez nous ?
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