Une occasion pour vulgariser la nouvelle loi anti-tabac. Et après le 31 mai?
Une campagne de vulgarisation de la loi antitabac a été lancée le 31 mai à Brazzaville par le ministre de la santé et de la population, François Ibovi, à l'occasion de la journée mondiale sans tabac.
ette a été votée par le Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, le 4 juillet 2012. Il s’agit de la loi n°12-2012 du 4 juillet 2012. Elle stipule, dans son article 2 : «La consommation du tabac, sous toutes ses formes, est interdite dans les lieux affectés à usage public, notamment sanitaire, scolaire et professionnel, et dans les moyens de transport en commun».
La loi demande aux responsables des lieux et moyens de transport, visés par l’article n°2, d’afficher visiblement un avis interdisant la consommation de tabac et ses dérivés. L’article 4 mentionne que «la consommation, l'achat et la détention de tabac et de ses dérivés sont strictement interdits aux mineurs, femmes en état de gestation et aux malades mentaux».
La loi interdit la publicité et la promotion du tabac, ainsi que le parrainage des manifestations sportives, musicales et autres activités culturelles. Elle confère aux agents de l'Inspection générale de la santé le pouvoir de police sanitaire en matière de lutte contre le tabac. Dans l’exercice de cette mission, ils peuvent faire recours.
La loi prévoit également des sanctions qui peuvent être prononcées en cas non-respect de la réglementation. Les amendes varient selon les infractions commises et vont de 12.000 à 3 millions francs CFA. La loi fait aussi obligation aux vendeurs d'informer les populations sur les dangers du tabac.
Aussitôt après ce lancement par François Ibovi, le Point focal antitabac du ministère de la santé et de la population, conduit par son responsable, Rosalie Likibi, s’est rendu sur le terrain. Plusieurs équipes ont été disséminées à travers la ville pour édifier les populations sur les dangers du tabagisme.
En effet, le tabagisme est un fléau qui tue 6 millions de personnes chaque année à travers le monde. En Afrique, 29% d'hommes fument contre 7% de femmes ; 15,6% des enfants de moins de quinze ans fument. En République du Congo, les statistiques de 2009 indiquent que 13% de Congolais sont des fumeurs, dont 12% d'hommes, 1% de femmes ; 15% des enfants de 13 à 15 ans.
Des statistiques indiquent que le tabagisme est la première cause des maladies de l’appareil respiratoire, telles que la bronchite chronique et l’asthme, mais aussi le responsable des problèmes oto-rhino-laryngites (ORL). Il est également l’un des principaux facteurs des risques des cancers des voies respiratoires et digestives. Un cancer sur trois est provoqué par le tabagisme ; 50% des cancers de la vessie sont liés au tabac ; 85% des cas de cancer du poumon sont liés au tabagisme actif ; 5% au tabagisme passif.
Le tabagisme est aussi l’un des principaux facteurs des risques des maladies cardiovasculaires, c’est-à-dire de l’infarctus du myocarde, de l’hypertension artérielle, de l’altérité des membres inférieurs, de l’accident vasculaire cérébral (AVC), de l’impuissance sexuelle, de la thrombose de l’angine de poitrine, etc.
La loi demande aux responsables des lieux et moyens de transport, visés par l’article n°2, d’afficher visiblement un avis interdisant la consommation de tabac et ses dérivés. L’article 4 mentionne que «la consommation, l'achat et la détention de tabac et de ses dérivés sont strictement interdits aux mineurs, femmes en état de gestation et aux malades mentaux».
La loi interdit la publicité et la promotion du tabac, ainsi que le parrainage des manifestations sportives, musicales et autres activités culturelles. Elle confère aux agents de l'Inspection générale de la santé le pouvoir de police sanitaire en matière de lutte contre le tabac. Dans l’exercice de cette mission, ils peuvent faire recours.
La loi prévoit également des sanctions qui peuvent être prononcées en cas non-respect de la réglementation. Les amendes varient selon les infractions commises et vont de 12.000 à 3 millions francs CFA. La loi fait aussi obligation aux vendeurs d'informer les populations sur les dangers du tabac.
Aussitôt après ce lancement par François Ibovi, le Point focal antitabac du ministère de la santé et de la population, conduit par son responsable, Rosalie Likibi, s’est rendu sur le terrain. Plusieurs équipes ont été disséminées à travers la ville pour édifier les populations sur les dangers du tabagisme.
En effet, le tabagisme est un fléau qui tue 6 millions de personnes chaque année à travers le monde. En Afrique, 29% d'hommes fument contre 7% de femmes ; 15,6% des enfants de moins de quinze ans fument. En République du Congo, les statistiques de 2009 indiquent que 13% de Congolais sont des fumeurs, dont 12% d'hommes, 1% de femmes ; 15% des enfants de 13 à 15 ans.
Des statistiques indiquent que le tabagisme est la première cause des maladies de l’appareil respiratoire, telles que la bronchite chronique et l’asthme, mais aussi le responsable des problèmes oto-rhino-laryngites (ORL). Il est également l’un des principaux facteurs des risques des cancers des voies respiratoires et digestives. Un cancer sur trois est provoqué par le tabagisme ; 50% des cancers de la vessie sont liés au tabac ; 85% des cas de cancer du poumon sont liés au tabagisme actif ; 5% au tabagisme passif.
Le tabagisme est aussi l’un des principaux facteurs des risques des maladies cardiovasculaires, c’est-à-dire de l’infarctus du myocarde, de l’hypertension artérielle, de l’altérité des membres inférieurs, de l’accident vasculaire cérébral (AVC), de l’impuissance sexuelle, de la thrombose de l’angine de poitrine, etc.
Gaspard Lenckonov
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