Lors de l’atelier francophone de Kinshasa sur la CCLAT, une question s’est imposée aux participants : faut-il oui ou non traiter avec les industries dans le processus de lutte contre la contrebande des produits de tabac? Pourquoi cette question ? Parce que nous ne poursuivons pas les mêmes objectifs que l’industrie qui est et reste notre ennemi dans la lutte contre le tabac. En fait les industries luttent pour la protection de leurs prérogatives et de leurs intérêts dans cette vaste entreprise criminelle qu’elles mènent. Nous, nous luttons pour la protection de la santé des populations et pour un monde libéré et libre du tabac avec des industries du tabac remplacées par des industries de la vie.
Or comme nous le savons tous, les industries doivent être associées aux mesures de lutte contre la contrebande, en mettant par exemple les labels sur les cigarettes, en précisant les pays d’origine, de destination et de vente des cigarettes.
La question reste ouverte et d’actualité, si l’on garde à l’esprit qu’en Février prochain se tiendra à Genève la première session de travail de l’Organe Intergouvernemental de Négociation.
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