Le 13 février 2023 le CNCT a lancé son rapport avec sa proposition d'interdire les arômes (sauf tabac) par un déploiement massif et réussi de communiqués de presse et d'entretiens pour l'essentiel sans mention par les media d'un autre point de vue que le leur. La FIVAPE et l'AIDUCE ont répondu par des communiqués qui n'ont essentiellement pas été repris, soit une absence de réponse réelle sauf à s'illusionner en croyant qu'un communiqué non repris est efficace. Face à la première frappe massive et destructrice du CNCT, des communiqués de presse en réponse, raisonnables et explicatifs n'ont que très peu de chances d'être répercutés car implicitement ils sous-entendent que les media n'ont pas été 'objectifs' en oubliant de contacter l'autre partie et ils ne sont pas assez 'spectaculaires'.
En conséquence, pour attirer en retour l'attention des media il faut pratiquer la surenchère et apporter un élément d'information nouveau, de préférence spectaculaire et combattif car c'est ce que préfèrent les media. En l'occurence je vois deux pistes, tout à fait justifiées, dans cette optique:
1. L'annonce de dépôts de plaintes contre le CNCT et peut-être aussi contre les commanditaires, cad le Ministère de la Santé (DGS) et la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, pour dénigrement.
2. L'annonce du dépôt de x centaines ou milliers d'adhésions de vapoteurs au CNCT, revendiquant ainsi leur place légitime dans la lutte contre le tabagisme par l'aide la plus efficace pour arrêter de fumer.
Je serais très surpris (agréablement) si l'une ou les deux propositions étaient mises en oeuvre mais franchement je doute de la combattivité du milieu de la vape. J'espère avoir tort.
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