Dans son blog, en date du 24 février, LPV indique avoir soumis un sondage à ses clients et reçu 6 216 personnes. Détails ci-dessous avec copie du billet. Mais est-ce une réponse suffisante et adéquate en regard de la menace que fait poser un rapport très discutable, pour lequel les consommateurs n'ont en rien été consultés et qui n'a fait l'objet d'aucune relecture par des scientifiques indépendants, cad pas foncièrement anti-vape? Vous connaissez ma suggestion: rendez-vous au CNCT pour faire entendre votre point de vue. Il serait facile à LPV de tester cette suggestion auprès de ses clients et de ses employés (doublement concernés).
24/02/2023 / L'ACTU DE LA VAPE
Contrairement à ce que l’on peut penser, lorsqu'un fumeur décide d’arrêter de fumer et d’adopter la cigarette électronique, il ne cherche pas forcément à retrouver le même goût que la cigarette classique. C’est pourquoi les arômes dans les e liquides sont extrêmement importants. Plusieurs études sur le sujet prouvent que les consommateurs de e liquide préfèrent avoir des saveurs qui diffèrent du tabac comme des saveurs fruitées ou gourmandes pour leur cigarette électronique.
L’étude du CNCT pour l’interdiction des arômes
La récente publication d’une étude réalisée par le Comité national contre le tabagisme (CNCT) interroge donc les consommateurs de cigarette électronique. Celle-ci tend à réclamer entre autre l’interdiction de tous les arômes autre que le tabac dans les e liquides nicotinés. Mais qu’est-ce qui pousse à cette demande ?
C’est avant tout le non-respect de l’interdiction de publicité qui est mis en avant dans cette étude. Rappelons que la TPD (Directive européenne sur les produits du tabac) interdit depuis 2016 toutes les formes de publicité pour les produits du vapotage. Certains revendeurs, comme les buralistes, ne respectent pas cette réglementation et font la promotion de leurs produits.
Les vapoteurs ont besoin de saveurs
Bien que nous ne cautionnons pas ce genre de pratique, il semble important de nuancer le fait de faire de la publicité avec le fait de pouvoir proposer différentes saveurs. Une majorité de vapoteur utilise des e liquides avec des saveurs différentes que le tabac. Une étude américaine datant de 2018 qui avait été réalisée auprès de plus de 20 000 vapoteurs, montrait que plus de 80 % d’entre eux utilisaient des e liquides aux saveurs fruitées. Étude corroborée par l’IEVA en 2020, qui prouve, elle aussi, que la consommation des e liquides à la saveur tabac se situe loin derrière les fruitées et les gourmands. Cette tendance est confirmée par le fait qu’aujourd’hui beaucoup de fumeurs ne commencent plus la vape avec un arôme tabac. Vouloir interdire la vente de e liquide avec saveurs parait donc illogique !
Sondage chez les clients du Petit Vapoteur
Chez Le Petit Vapoteur, nous avons soumis un sondage à nos clients. 6 216 personnes ont répondu à l’appel et voici ce qu’il en est :
Pas d’amalgame !
Un autre problème du rapport du CNCT est l’amalgame qui est fait entre les cigarettes électroniques de type “puff” et les arômes dans les e liquides. Les saveurs dans les e liquides existaient bien avant l’avènement des puffs. Il ne faut donc pas associer les saveurs et les puffs, bien que celles-ci en proposent des différentes. Les arômes dans les e liquides ont pour but d’aider les fumeurs à arrêter de fumer en proposant un goût alternatif et plus plaisant que celui du tabac et non pas, comme le laisse supposé la CNCT, pousser les jeunes à commencer à vapoter. Encore et toujours, il est remis sur le tapis que le vapotage serait une entrée vers le tabagisme. Il n’y a aucune corrélation entre le fait de vapoter et de se mettre à fumer. On le voit encore une fois avec des études qui montrent qu’il n’y pas d’effet passerelle.
Si une interdiction venait à voir le jour, il est certain que bon nombre de vapoteurs recommenceraient à fumer ou passerait alors par le marché noir pour se procurer des e liquide avec saveur. Cela prouve l’importance des saveurs pour le sevrage tabagique. Sans elle, il sera difficile pour la cigarette électronique de garder son statut de substitut nicotinique le plus efficace, qui, rappelons-le, est 95 % moins nocive que le tabac (source).
Arthur
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