Par curiosité je suis allé sur le blog du Petit Vapoteur, afin de voir comment ils réagissaient (ou pas), à la nouvelle de la fin de SOVAPE. Voici le lien en clair du billet sur leur blog, daté du 8 octobre:
J'ai reproduit le lien en clair parce qu'il indique "quand le créateur de l'opération merci la vape est censuré", alors que le titre du billet lui-même ne mentionne rien de tel: seulement "Merci la Sovape, c'est fini!", suivi d'une reproduction du communiqué. Aucun autre commentaire.
Silence complet de la part du Petit Vapoteur, en tant qu'entreprise à mission, comme BVA. Est-ce normal? Si j'en juge par les autres réactions, tout aussi passives, des autres acteurs du secteur, malheureusement oui. Les censeurs peuvent censurer tranquillement, Si Le Petit Vapoteur affirme son engagement pour "toujours défendre la vape et les vapoteurs", il semble plutôt non engagé dans ce qui arrive à SOVAPE, plutôt spectateur passif.
En continuant de méditer sur ce que je viens d'écrire, il me vient à l'esprit qu'au delà de la censure infligée par BVA à SOVAPE, le Petit Vapoteur s'autocensure en s'abstenant de toute réflexion à ce sujet. Pourquoi une telle autocensure?
Cela étant, leur absence de réaction correspond à l'attitude de l'ensemble du secteur, surprenante quand on pense aux presque 100.000 signatures de la pétition Merci la vape, moins si on comprend qu'une signature ne représente qu'un bien faible engagement. Le seul article explicatif, à ma connaissance, à ce jour, est l' entretien mené par Guillaume Bailly pour le Vaping Post, qui n'a suscité qu'un seul commentaire. Vous pouvez deviner de qui.
Je copie ci-dessous leur texte sur :
Le Petit Vapoteur, une entreprise normande engagée
Le Petit Vapoteur a été créé il y a maintenant plus de 10 ans par deux amis originaires de la Manche (Normandie). À l’origine de leur projet, la découverte de la cigarette électronique qui fit naître une conviction profonde quant à son utilité dans le cadre d’un sevrage tabagique. Ils décident alors de créer un site de vente en ligne dédié à la vapoteuse, rapidement associé à un réseau de magasins se densifiant d’année en année.
Leur entreprise compte aujourd’hui plus de 400 salariés, tous basés en France et en majorité à Cherbourg-en-Cotentin où se situe son siège. Avec plus de deux millions de clients à travers le monde, Le Petit Vapoteur a permis à de nombreux fumeurs de tourner la page du tabac, grâce à son concept unique basé sur la pédagogie, la qualité de service et la qualité des produits.
Tout au long de son histoire, la société s’est toujours engagée pour défendre la vape et les vapoteurs. Complétement indépendante de l’industrie du tabac, elle milite au quotidien pour que la cigarette électronique demeure une alternative pour les fumeurs. Elle mène en parallèle une politique RSE ambitieuse, symbolisée par une opération baptisée « Black Fairdays » à l’origine de plusieurs centaines de milliers d’euros de dons au profit d’associations chaque année.
Pour officialiser ces différents engagements, Le Petit Vapoteur est devenu en 2023 une société à missions avec pour raison d’être : « accompagner les fumeurs dans leur transition vers une vie sans tabac ».
PS: je ne peux qu'admirer le succès de ces deux entrepreneurs et le travail exceptionnel qui l'a permis. Leur 'engagement' ne me semble pas à la hauteur de cette réussite. C'est bien dommage et c'est un euphémisme. Dinosaure de la lutte anti-tabac, je me souviens que c'est lors de l'assemblée générale de la Ligue contre la Fumée du Tabac en Public, à Cherbourg, en 1989, qu'avait été prise la décision d'engager une 'invasion démocratique" du CNCT. Autre temps, autres moeurs.
Commentaires